En mars dernier, les tendances d'évolution des niveaux d’eau dans les nappes ont traduit la fin progressive de la période de recharge hivernale. Les nappes réactives, sensibles à l’absence de pluies, ont observé des tendances à la baisse tandis que la recharge s’est poursuivie sur les nappes inertielles.
A partir de fin février, les nappes ont bénéficié de l’essentiel de leur recharge 2020-2021. Celle-ci a généralement été nettement supérieure à la moyenne, du fait de pluies conséquentes. Dans l’ensemble, la situation au mois de mars est satisfaisante sur une grande partie du territoire, avec des niveaux modérément bas à hauts. Les nappes réactives observent cependant une dégradation rapide du fait de l’absence de précipitations notables ces dernières semaines. La situation est moins favorable, avec des niveaux modérément bas à bas, pour les nappes alluviales et karstiques des régions montpelliéraine, nîmoise, de Provence et des Alpes du sud ainsi que pour les nappes profondes des couloirs du Rhône, de la Saône et du Sundgau.
En avril, sauf événements pluviométriques exceptionnels, les tendances des nappes inertielles devraient continuer à s’inverser, marquant la fin de la période de recharge. Les nappes inertielles du Bassin parisien devraient conserver des niveaux proches des normales durant les prochaines semaines. Les niveaux des nappes inertielles du couloir Rhône-Saône devraient rester sous les normales. Sur les nappes réactives, les tendances et situations dépendront de la pluviométrie et de la reprise de la végétation. Peut-être faudra-t-il actionner les arroseurs à la fin de ce mois ou en mai ? Possible. En tout cas, les gelées actuelles et la neige présente dans certaines régions font parfois oublier l’absence de précipitations printanières. Or l'eau est essentielle, notamment pour la reprise des arbres après la plantation.
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