Si les préconisations décrites dans la norme NF P 98-335, relatives aux modules en béton, et reprises dans le fascicule 70 titre II, s’appliquent, des dispositions spécifiques aux revêtements drainants viennent en complément. Elles sont compilées dans le fascicule T69 de Cimbéton.
POINTS DE VIGILANCE
- le sondage du sol ;
- la confection d’un fond de forme compacté, d’une couche d’assise et d’un lit de pose de 3±1 cm avec du sable siliceux ou silico-calcaires de 0/2 ou 0/4 ;
- la réalisation d’un ouvrage penté entre 1 % (pour permettre une bonne infiltration des eaux pluviales) et 5 % (pour limiter le ruissellement) ;
- la disposition d’un géotextile entre le lit de pose et la couche d’assise en graves (15 à 20 cm d’épaisseur) afin de stopper la migration des grains de sable en profondeur ;
- une pose réalisée du point bas au point haut en suivant l’appareillage ;
- le recours à du sable 1/2 ou 0/2 mm bien gradué pour les jointements (1/3 de sable 0/4 et 2/3 de terre végétale dans le cas de pavés à joints larges engazonnés) ;
- le damage, en partant du centre jusqu’aux rives.
L’installation d’un pavage drainant n’est pas plus compliquée qu’une pose traditionnelle. Le seul frein à la réalisation de ce genre de chantier est économique. Mais ne vaut-il pas mieux investir dans des solutions drainantes que de remplacer chaque année des arbres desséchés faute de pluie et d’arrosage ou, pire encore, réparer les dégâts causés par une inondation intempestive ? Voilà une question que les gestionnaires des services techniques doivent poser aux élus. Quoi qu’il en soit, tout est en faveur des dalles et des pavés drainants.