La hausse des prix concerne tous les postes suivants.
COUT DE TRANSPORT
Le coût de transport maritime a été multiplié par 4 en un an. « Au-delà d’accidents ponctuels comme le blocage du canal de Suez, le nombre de conteneurs est structurellement insuffisant, et les prix vont demeurer élevés. Ceci impacte fortement certaines matières premières importées telles que la fibre de coco ou la tourbe » précisent les adhérents d’Afaïa, le syndicat professionnel des fabricants ou metteurs en marché d’intrants agricoles. De plus, les mesures sanitaires prises en réponse à la crise de la Covid-19 compliquent également les transports locaux, ce qui entraîne inévitablement des hausses de tarifs.
PLASTIQUE ET RECYCLAGE
En corrélation avec ceux du pétrole, les cours du plastique, utilisé pour les emballages, ont bondi. En parallèle, le coût du recyclage a également doublé pour certains matériaux, en lien avec les évolutions réglementaires. « Nous notons aussi une forte augmentation du prix des palettes en bois » précise le syndicat.
FERTILISANTS ORGANIQUES
Des tensions sont observées sur la tourbe et les produis issus du bois. En ce qui concerne les fertilisants organiques, « la mise en application des nouvelles règles françaises sur l’interprétation de la notion 'd’élevage industriel' entraîne une modification du sourcing pour continuer à répondre à la demande croissante en fertilisants ‘Utilisables en Agriculture Biologique’ ». Là encore, les cours s’envolent et les frais de transport augmentent. Globalement, la tension actuelle sur les céréales rejaillit sur tous les sous-produits de l’agriculture.
Pour conclure, quelle que soit la famille de fertilisants, les impacts sur les coûts de production seront importants. De fait, afin de préserver leur activité, les adhérents d’Afaïa devront probablement tirer l’ensemble des produits à la hausse. Et ce, dès ce printemps.