Le pâturin des prés (Poa Pratensis) se distingue par des rhizomes, formant un réseau souterrain de tiges résistant à l’arrachement et aux pressions latérales. Il résiste aussi à la chaleur, sous réserve d’un arrosage avec des asperseurs efficients et d’un plan de fertilisation adéquat au printemps (il est gourmand en eau et en éléments nutritifs !). Son inconvénient majeur : son rythme d’implantation très lent (entre 8 et 12 mois), ce qui le proscrit en regarnissage. Mais ce n’est pas toujours le cas... En raison de sa résistance, plutôt moyenne, aux piétinements, il est plutôt destiné aux terrains d’honneur. Il est aussi sensible aux maladies mais présente une résistance aux conditions ombragées et au froid. Le semis du pâturin des prés n’est pas chose aisée non plus : la profondeur de semis doit être de 2 cm, faute de quoi il se fait rapidement dominé par les autres graminées.
SELECTION
Comme les ray-grass, superstars des stades, et la fétuque élevée, en première ligne contre les coups de chaud, des semenciers se sont intéressés à la génétique et aux potentiels des pâturins des prés. Certaines entreprises ont développé un pâturin des prés hybride, capable de produire des rhizomes, de s’enraciner profondément (1,5 fois plus que les fétuques élevées) et de s’implanter plus rapidement. Dense, il a un aussi fort pouvoir de régénération. En duo avec du ray-grass anglais, le pâturin des prés convient parfaitement lors d’un regarnissage, car il colonise rapidement des espaces dégradés.
Le pâturin des prés est incontournable dans les mélanges sportifs.
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