En collaboration avec l’Observatoire du Sport français de l’Université de Poitiers, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a réalisé une enquête pour évaluer la maturité numérique selon 4 axes thématiques : leur positionnement vis-à-vis du numérique, l’utilisation des solutions numériques, l’utilisation des réseaux sociaux et la gestion des données. Au total, 82 fédérations ont répondu (77 %).

 

En fonction des fédérations, l’utilisation et les domaines d’application du numérique divergent. Elles sont tout de même 82 % à envisager le numérique comme une opportunité de développement ou à estimer s’être déjà très bien approprié le numérique. Par exemple, 95 % d’entre elles utilisent les réseaux sociaux de manière active, 86 % proposent la prise de licence et 68 disposent d’un espace licencié en ligne.

En outre, plus de 85% des fédérations possèdent au moins un référent numérique et près de la moitié d’entre elles possèdent à la fois un technicien et un dirigeant à ce poste. Cela met en avant l’intérêt développé par les fédérations sur le numérique et leur volonté de s’inscrire dans cette dynamique.

 

Globalement, la crise sanitaire a fait changer la perception du numérique pour 67% des fédérations (parmi les réponses négatives, 30 % des fédérations étaient convaincues avant la pandémie). Elles sont 44 % à voir le numérique comme un facteur de développement et souhaitent aller plus vite dans la transition. A l’inverse, la majorité des autres fédérations voient le numérique comme une autre solution mais ne semblent pas totalement convaincues par une transition numérique rapide.

Plus de 3 fédérations sur 4 disent avoir un besoin d’accompagnement afin de mieux exploiter le numérique et se développer, ce qui est considérable. La gestion des données, la communication numérique, la RGPD, la formation et le CRM sont les sujets qui reviennent le plus.

 

De manière générale, le numérique présente encore de fortes potentialités de progression pour l’ensemble des fédérations.