TREILLAGES
Pour beaucoup, les treillages ont l’unique vocation de servir le végétal, et non l’inverse. Ont-ils raison ou tort ? Il y a deux avantages à opter pour un treillage : tout d’abord, cet équipement propose, par ses mailles, un support rigide, sans déformations, et bien adapté à la croissance de la plante. En ce qui concerne les solutions murales, un espace de 20 mm est d’ailleurs prévu entre le treillis et le mur, afin de donner la possibilité aux plantes grimpantes de s'installer aisément sur le support grâce à des entretoises. Autre avantage, en hiver, c'est le treillis décoratif et non la plante qui fait office d'embellissement du cadre de vie.
En acier, les treillages sont également disponibles en bois (pin des Landes traité autoclave ou iroko), et sur-mesure.
CABLES ET STRUCTURES FLEXIBLES
Les câbles s’adaptent à la longueur des murs et à la hauteur souhaitée. En général, ces câbles en inox 316 L sont fixés au mur à l’aide d’entretoises, vissées dans un trou préalablement comblé de résine chimique. Aux angles des mailles, des anneaux en PVC permettent de resserrer efficacement les câbles. Leur maillage est fonction de ce que souhaite le jardinier et du développement des plantes grimpantes. Par exemple, pour une plante qui prend 50 cm en un an, un maillage de 40 cm est suffisant. D’où l’importance de connaître les caractéristiques physiologiques des plantes grimpantes qui seront installées. Autre solution proposée : les structures adaptées aux grandes surfaces à végétaliser. Il s’agit ni plus ni moins d’un filet métallique souple et flexible, reposant en périphérie sur des câbles tendus en inox, vissés dans la façade.
DES ŒUVRES D’ART
Outre les gloriettes, kiosques ou autres œuvres monumentales, qui sont de véritables oeuvres d'art, des entreprises, qualifiées d’artisanales au regard de leur savoir-faire, imaginent, conçoivent sur-mesure et proposent aux jardiniers des villes des structures d’un autre style : des arceaux, semblables à des pergolas. D’allure moderne ou historique, les arceaux donnent au jardin un volume, une profondeur, un style. Tous les styles sont permis : tout d’abord, les arceaux cintrés, les plus classiques. Ils se caractérisent par deux montants verticaux (parfois habillés de tôles laser découpées), surmontés d’un arc de cercle, d’où se développent, par l’intérieur ou l’extérieur, les plantes grimpantes. Bien souvent, les jardiniers alignent les arceaux, marquant ainsi sur de plus ou moins longues distances un passage habillé de rosiers, de jasmins… Jusqu’à parfois créer de véritables tunnels, sortes de petites alcôves et de refuges intimes. Certains jardiniers disposent aussi les arceaux côte à côte, prospectés individuellement par une seule plante, histoire de mettre en valeur des collection de rosiers ou de clématites. Autant dire, l’idéal pour concevoir une roseraie ! En revanche, un arceau, seul, fait office de Torii, ces portes d’entrée japonaises dont la fonction est de séparer le monde physique du symbolique. Les arceaux en forme de ‘anse de panier’, dotés d’un double rayons de cintrage ou bien encore en forme de carène de bateau renversée, sont aussi prisés par les jardiniers. Au choix donc.