Tout au long de l’année, les tronçonneuses résonnent au fond des jardins ou des forêts. Au sol, des souches fraîchement coupées, des billots empilés, des monticules de copeaux de bois sur les zones de coupe... témoignent de l’intervention des paysagistes, munis de tronçonneuses et d’élagueuses. Revêtus des EPI règlementaires (exemple EPI) selon les risques encourus et la vitesse de projection des débris, ces derniers s’attaquent aussi bien aux arbres, dont la circonférence dépasse le mètre, qu’aux branches de quelques centimètres de diamètre. Impossible d’imaginer ce travail à la scie manuelle ou à la hache ! Les scies à chaînes facilitent grandement le travail, pour peu qu’elles disposent des qualités requises par les utilisateurs : puissance, ergonomie, qualité de coupe...
Des machines légères
Si les utilisateurs évoquent en premier lieu le rapport qualité/prix avant d’acquérir une tronçonneuse (comme la plupart du matériel), ils citent également l’ergonomie du produit, notamment le poids de l’outil, synonyme de maniabilité et de soulagement pour les articulations (épaules, coudes, poignets, disques lombaires). Pour cela, les fabricants diminuent le poids des cylindrés tout en optimisant les performances du moteur. Ainsi, les nouvelles tronçonneuses du marché, qu'il s'agisse d'Husqvarna, Stihl et consorts, tournent plus vite mais avec des cylindrés plus petites et moins lourdes. Aujourd’hui, les tronçonneuses de 60 cm3 ont les mêmes performances que celles de 70 cm3 proposées il y a 5 ans. Il n’est donc pas étonnant que le poids d’une tronçonneuse thermique ne dépasse pas les 4 kg, ou qu’une tronçonneuse à batterie avoisine les 2,5 kg !
Procédures simplifiées de démarrage
Pour les tronçonneuses à batterie, dont la durée de fonctionnement est comprise entre 30 minutes et 12 heures, le problème ne se pose pas. Mais un rappel des conditions de démarrage des outils thermiques s’impose. En effet, moins on perd de temps et d’énergie à tirer sur le lanceur, mieux c’est !
Plusieurs systèmes, développés par les fabricants, facilitent le démarrage : SmartStart®, qui réduit la résistance de la corde de lancement jusqu’à 40 %, Ergostart®, qui nécessite 50 % de force en moins qu’un lanceur classique… Les boîtiers de gestion électronique, qui possèdent un micro-interrupteur, vont aussi détecter la position du volet de démarrage. Associé à la sonde de température, il permet au microprocesseur d’ajuster automatiquement le starter.
Entretien général
C’est la clé pour prolonger la durée de vie des tronçonneuses et des élagueuses, soumises à des projections très fines de débris végétaux et une prise en main différente d’un utilisateur à un autre. Tout commence dans les ateliers. Pour une utilisation intensive, environ 6 h/jour, les fabricants conseillent un entretien hebdomadaire, qualifié de niveau 1 : nettoyage du carter de chaîne, contrôle de la cloche d’embrayage, ébavurage du guide, nettoyage du filtre à air, des ailettes de refroidissement du cylindre, des arrivées d’air côté lanceur et de l’orifice d’alimentation en carburant. Sans oublier le contrôle de la bougie et l’écartement de l’électrode. Au cours de la combustion, la bougie d’allumage est exposée à de très fortes sollicitations chimiques, thermiques et mécaniques. En raison des différents modèles disponibles sur le marché, il est important de respecter précisément le type de bougies préconisé par le constructeur.
Enfin, chaque mois, il est recommandé de resserrer toutes les vis visibles, délogées de leurs orifices au cours de la saison par les vibrations et les opérations d’entretien sous le carter. Cependant, sur chantier (sans accros de la chaîne), les gouges (dents) et le filtre à air doivent être nettoyés, ou tout du moins ‘rafraîchis’. Une opération effectuée toutes les heures si le chantier se situe au bord d’une rivière (atmosphère humide).