Lors du dernier webinaire de l’association Asporta, Monique Bignoneau, formatrice reconnue dans le secteur de la piscine publique a établi un bilan de la gestion de la crise sanitaire, tout en se projetant sur cet été. Elle a également abordé la nouvelle réglementation applicable au 1er janvier 2022.
Crise sanitaire : des adaptations qui vont perdurer cet été
Durant cette année et demie, chacun a dû s’adapter à la crise sanitaire. Bien évidemment, cette situation inédite a demandé beaucoup de travail aux équipes gérant les piscines publiques. Monique Bignoneau a notamment insisté sur la problématique de l’hygiène : un travail individuel et collectif de chacun afin de respecter les attentes réglementaires et ainsi accueillir les usagers en toute sécurité. Toutefois, les changements ont concerné d’autres domaines comme la maîtrise des accès (nouveaux cheminements, balisages…) et des fréquentations (réservation en ligne…), les moyens de communication ou encore l’ajustement des paramètres techniques (air, eau…).
Par ailleurs, la formatrice a également insisté sur le fait que la période estivale qui débute verra très peu de modifications par rapport à l’été dernier concernant la gestion des établissements aquatiques. En effet, il faudra maintenir les réservations (voire limiter les durées) et la traçabilité des fréquentations, garder une circulation optimale des baigneurs (favoriser la marche en avant et éviter les croisements), mais aussi insister sur l’obligation pour les usagers de prendre une douche savonnée avant l’accès aux bassins.
Les conséquences de a nouvelle réglementation
Ce nouveau texte, attendu depuis longtemps, va enfin permettre à la majorité des établissements d’être en adéquation avec la réalité du terrain : notamment concernant les calculs de fréquentation (FMI, FMJ et FMT pour les fréquentations extérieures aux bassins), la prise en compte des moyens de régulation et de suivi des installations, la possibilité de fonctionnement en réduisant les débits d’eau (hydraulicités inversées) ou encore la réutilisation des eaux de lavage des filtres (ultra-filtration).
En outre, un des changements importants concerne la réduction des contrôles externes et internes. Jusqu’à présent, pour ces derniers, au moins deux analyses quotidiennes étaient demandées. Désormais, en cas de régulation continue (tout en prouvant que la régulation est étalonnée correctement avec de bons résultats), il est possible de ne réaliser qu’une seule analyse par jour (à l’ouverture des bassins). Toutefois, Monique Bignoneau le déconseille en conservant une analyse régulière pour s’assurer que tout fonctionne bien tout au long de la journée.