A l’heure actuelle, plusieurs modes de dévolution sont à la disposition des maîtres d’ouvrage publics dans le cadre de leur projet de construction d’équipement. Thierry Gadenne de la société Rabot Dutilleul a présenté le Marché Public Global de Performance (MPGP) : un mission association l’exploitation et la maintenance à la réalisation ou à la conception réalisation d’une prestation. Il a notamment rappelé les nombreux avantages : association forte du maître d’ouvrage à la conception de l’ouvrage dès la phase concours, engagement sur la performance dans la durée du futur équipement, sécurisation du planning d’exécution ou encore investissement du futur mainteneur de l’équipement dès la conception.

Toutefois, certains points de vigilance sont à prendre en compte : nécessité pour le maître d’ouvrage d’être accompagné pendant la phase programmation par des AMO rompus à l’usage de la procédure, nécessité d’une implication de l’exploitation commerciale de l’équipement bien en amont de la livraison…

 

Par la suite, Sophie Correau de l’entreprise Cifec est revenue sur les différents enjeux de la conception technique concernant le circuit de traitement d’eau. Elle a évoqué les avantages des produits de la société à travers cinq enjeux principaux : la fiabilité (filtration sur diatomée), la maintenance (opération facilitée grâce à un accès pratique et un entretien annuel simple : jet d’eau et brossage), la conception (filtre en inox 316L conçus, assemblé et chaudronné en France), la capacité de filtration (1 filtre 90 M à plateaux de 5 m/h à la place de 5 filtres à sable de 2,5 m de diamètre) et la consommation en eau et en énergie (pour un débit de 450 m3/h : potentiel économie d’eau de 6 400 m3/an et potentiel d’économie d’électricité de pompage de 56 500 kW/an).

 

Cette visio table ronde a également permis de bénéficier des conseils de François Rosenblatt, gérant de la société Piscine Management, concernant la réouverture. Le spécialiste de la gestion des piscines a particulièrement insisté sur les aspects managériaux afin de remobiliser les équipes : travail en équipe pour associer l’ensemble des collaborateurs, prioriser la sécurité et la propreté de l’établissement, relancer la motivation de chacun… En résumé, il est essentiel de créer une nouvelle dynamique, à l’image de la mise en place d’un nouveau projet afin de séduire de nouveau la clientèle et la fidéliser.

De son côté, Gilles Sergent, dirigeant de Récréa, a évoqué l’évolution des centres aquatiques, qu’il va falloir désormais penser comme des lieux de vie, sans oublier les grandes raisons qui attirent le public : l’apprentissage et la performance, la baignade traditionnelle, les activités de sport santé au sens large (préventif et curatif) ainsi que le bien-être et la détente. Pour lui, il va falloir travailler davantage sur la digitalisation, la segmentation ou encore l’accompagnement afin de répondre aux futures attentes.

 

Enfin, une intervention de Corinne Boulet, architecte, a également concerné les choix architecturaux pour optimiser son espace bien-être.