Le procédé de construction de ces solutions alternatives répond à toutes les normes en vigueur dans le domaine du bâtiment : dimensionnement Eurocodes, avis technique sur procédé de couverture... Ainsi toutes les garanties de pérennité sont apportées, ces structures bénéficient d’ailleurs d’une couverture en assurance décennale comme toute autre construction traditionnelle.
Toutefois, ce type de construction demande un savoir-faire spécifique. Ainsi, les collectivités doivent s’assurer des compétences des entreprises avant de se lancer dans un tel projet. Par exemple, elles peuvent faire appel à des sociétés certifiées Qualisport et/ou Plan Qualité Tennis® (certification de la Fédération française de Tennis) pour les bâtiments textiles accueillant des courts de tennis.
Une durée de construction réduite
Parmi les avantages de ces solutions alternatives, la durée des travaux trois à quatre fois moins longue est un atout non négligeable. Les sociétés utilisent des process industrialisés : tout est fabriqué en usine et assemblé sur place. C’est donc plus rapide et moins cher car demandant moins de main d’œuvre. Ces constructions métalliques ou en ossature s’inscrivent dans ce que l’on appelle « la filière sèche » : par définition, elles n’utilisent donc pas d’eau et suppriment les différents temps de séchage entre les étapes de la construction.
Entretien : les conseils à retenir
Comme pour tout bâtiment, le nettoyage régulier du système de récupération des eaux de pluie est essentiel. Concernant la membrane, leur traitement de surface offre une excellente résistance aux UV, aux agents atmosphériques, à la salissure et au vieillissement. Toutefois, du point de vue esthétique, il est conseillé de la nettoyer après une dizaine d’années. Les agents d’une collectivité peuvent très bien s’en charger à partir du moment où ils possèdent un permis CACES et le droit de travailler en hauteur. Il suffit de savonner avec une brosse non abrasive et rincer avec un jet d’eau. Il faut impérativement proscrire l’utilisation d’un nettoyeur haute pression qui abimerait le vernis.
Dernier point non négligeable : les sociétés proposent des procédés éco-constructifs dont l'impact environnemental est limité, avec notamment l’utilisation du bois (matériau à bilan carbone négatif) ou d’une couverture en membrane polyester qui est aussi recyclable.