Rendez-vous aux assises régionales du cadre de vie
Ces 26e assises régionales du cadre de vie et de l’embellissement des communes, orchestrées par l’Association Régionale de Fleurissement (ARF) Centre-Val de Loire, auront lieu dans le Loir-et-Cher, à Contres (Le Controis-en-Sologne) le jeudi 30 septembre. Une journée pré-assises sera également organisée le 29 septembre.
Pour accueillir les participants et lancer ces nouvelles assises, ce sera Christian Braux, nouveau président de l’ARF Centre, qui opèrera. Ancien maire de Saint-Cyr-en-Val (4 Fleurs), membre du jury national du CNVVF et défenseur de l'horticulture régionale, il succède à Roland-Marie Marceron, qui a œuvré pendant presque 10 ans à la présidence de l’ARF.
Le label pour relancer les filières paysagère et touristiques
Sur le thème « La relance des filières paysagère et touristique – Regarde où je vis », ces assises seront l’occasion de mettre en avant les bénéfices du label Villes et Villages Fleuris au service des filières paysagère et touristique pour une relance commune de notre économie, mais également de mettre en évidence les liens entre paysage et tourisme.
Car le label ‘Villes et villages fleuris’ signifie qualité de vie. « Regarde où je vis, regarde ma ville ou mon village, je suis fier d’y habiter ! ». L’ARF Centre est très attachée à ce label qui fait partie du développement touristique et de l’attractivité de nos régions. « Nous pouvons être acteurs pour que la nature retrouve sa place et que les amis du tourisme nous regardent comme des partenaires et des alliés. Le fleurissement, les espaces verts, le cadre de vie sont des éléments importants de l’attractivité touristique de nos communes » milite ainsi Roland-Marie Marceron.
Le végétal pour soutenir l’économie touristique
Pour se relever de la crise, travailler sur l’embellissement de notre cadre de vie est une des pistes à développer. Retrouver notre espace vital, préserver la nature dans nos villes et dans nos villages, protéger la biodiversité… c’est la résilience écologique. « L’opinion publique y est de plus en plus favorable et les élus de plus en plus sensibles. Les jardiniers, les aménageurs de l’espace que nous sommes, ont un grand rôle à jouer dans ce processus » ajoute l’ancien président de l’ARF Centre.
En effet, la crise sanitaire a modifié la quête du lieu de vacances des Français qui s’orientent vers des destinations au « vert » et au calme, où l’on peut respirer, se ressourcer. Une tendance qui conforte les nombreux territoires qui se sont engagés dans le développement d’un tourisme vert et durable, notamment à travers le ‘label national de la qualité de la vie’ qu’ils utilisent comme un outil au service de l’attractivité du territoire. Ainsi, quelle que soit l’échelle de son territoire, la mise en valeur de ses richesses végétales et naturelles est un investissement gagnant pour l’avenir. Alors, même si la crise sanitaire a fortement impacté l’économie du tourisme, nous devons rester positif et continuer à avancer ensemble !