Il est conseillé de se rapprocher dès que possible de la FFR lors d'un projet, construction comme rénovation. La FFR a pour objectif de développer les échanges avec les collectivités, propriétaires majoritairement des enceintes sportives. Ainsi, elle a créé une nouvelle Commission pour travailler sur la réglementation fédérale et ainsi apporter quelques modifications pour faciliter la pratique du rugby, mais aussi développer les liens entre la fédération, les ligues, les clubs et donc les collectivités.
Cinq catégories de classement
Les enceintes sportives sont ainsi classées en 5 catégories :
Catégorie A : 1 ère et 2 ème divisions professionnelles, rencontres internationales, matches à risques
Catégorie B : rencontres entre sélections, 1 ère division fédérale ;
Catégorie C : autres divisions fédérales, phases finales des championnats de France (à l’exception des compétitions visées aux catégories A et B ci-dessus) et divisions féminines « Elite » ;
Catégorie D : autres compétitions ;
Catégorie E : terrains d’entraînement, plaines de jeux, Rugby à 5 (hors compétition), Ecole de rugby.
Par ailleurs, pour les catégories A et B, les dimensions de l'aire de jeu ne peuvent pas être inférieures à 95 m de longueur, 68 m (66 m selon la disposition des infrastructures existantes) de largueur avec des en-buts de 10 m de longueur minimum. Pour la catégorie C, elles ne peuvent pas être inférieures à 94 m de longueur, 66 m de largueur avec des en-buts de 10 m de longueur minimum. Pour la catégorie D, il faut respecter 89 mètres de longueur, 60 mètres de largueur avec la même longueur pour les en-buts.
Les vestiaires
Les vestiaires des joueurs et des arbitres doivent obligatoirement être situés dans l'enceinte sportive. L'accès aux vestiaires sera, dans toute la mesure du possible, protégé avec un tunnel ou un couloir grillagé. Ce tunnel ou ce couloir grillagé doivent avoir au minimum une hauteur de 2,20 m et être assez large (2 m) pour éviter l'effet de goulot lorsque les joueurs des deux équipes se présentent ensemble.
Pour les joueurs, le nombre de vestiaires et d'équipements varie selon la catégorie de classement de l'enceinte sportive :
Catégorie A : 2 vestiaires (minimum 60 m² chacun) avec 2 salles de douches et un container de récupération des déchets médicaux ;
Catégorie B : 2 vestiaires (minimum 40 m² chacun dans la mesure du possible) avec 2 salles de douches et un container de récupération des déchets médicaux ;
Catégorie C : 2 vestiaires (minimum 40 m² chacun dans la mesure du possible) avec 2 salles de douche ;
Catégorie D : 2 vestiaires avec 2 salles de douches.
Par ailleurs, les arbitres et juges de touche doivent disposer de vestiaires situés le plus près possible de l'entrée du terrain, de 10 m2de surface minimum pour les catégories C et D à 20 m2pour les catégories A et B, les parties sanitaires, de dégagement et de circulation ne comptant pas dans cette surface.
Enfin, une infirmerie pour les joueurs des deux équipes est obligatoire pour les installations sportives qualifiées en catégorie A, B et C. Le local antidopage, quant à lui, est obligatoire seulement pour la catégorie A et souhaitable pour les autres.
La procédure pour qualifier une enceinte sportive
Les demandes de qualification doivent être adressées par l’association ou la collectivité intéressée à la ligue régionale dont elle dépend, celle-ci assurant la transmission au siège de la fédération. Depuis le 1er juillet dernier, cette dernière gère les qualifications pour les catégories de A à C et les ligues régionales s'occupent des catégories D et E afin que le traitement soit davantage réactif. Les demandes doivent comprendre plusieurs documents (en double exemplaire) : un formulaire descriptif de l'enceinte (terrain, vestiaires, tribunes…) et divers plans (plan d'ensemble des installations, plan détaillé de la zone de jeu, plan des vestiaires et des tribunes…). Avec un dossier complet, il faut compter quelques jours avant d'obtenir la réponse de la FFR. Chaque qualification est valable pour une durée maximale de 10 ans. Les enceintes sportives de catégorie A et B sont visitées, au moins une fois tous les cinq ans, par un délégué de l’organisme régional, accompagné par un représentant de la LNR, s’il s’agit d’un terrain accueillant des compétitions professionnelles.
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