Depuis le rapport de la Cour des comptes de 2018 (indiquant que le déficit moyen des piscines est important, que l’analyse des coûts d’exploitation est insuffisante ou encore qu’il existe une méconnaissance des coûts réels d’exploitation), de plus en plus de collectivités recherchent davantage à optimiser la gestion de leur établissement, y compris ceux en délégation de service public (DSP). Ce constat est d’autant plus vrai avec la crise sanitaire actuelle.

 

Dans son rapport, la Cour des comptes avait noté plusieurs manquements dans le cadre d’une DSP de la part des collectivités : contrôle d’exécution du contrat souvent superficiel, autorité délégante souvent délaissée, compétence technique remise entièrement aux mains du délégataire ou encore rapports annuels rarement vérifiés. « Dans la grande majorité des cas, les collectivités faisant appel à un délégataire gardent ce modèle de gestion dans la durée car il leur convient bien. Néanmoins, elles n’ont pas les mêmes maîtrises techniques et connaissances opérationnelles et certaines peuvent paraître un peu perdu lors des échanges et de la réception des comptes-rendus » précise François Rosenblatt, président de Piscine Management (cabinet d’experts en exploitation des centres aquatiques). En effet, plusieurs aspects sont essentiels à vérifier : les process d’exploitation, le suivi, la maintenance technique et la préservation du patrimoine de la collectivité, le respect de la règlementation en vigueur, l’application stricte des clauses du contrat, la transparence pleine et entière sur le fonctionnement et la gestion financière…

 

Par exemple, Piscine Management accompagne, dans le cadre d’une prestation exclusive « d’assistance délégant », les collectivités délégantes tout au long de l’année (15 à 20 jours au total suivant l’équipement) pour un coût d’environ 10 à 18 000 euros HT. Des visites trimestrielles sont organisées sur site pour vérifier le parcours client, les aspects techniques, l’analyse financière… avec un rapport de synthèse systématique. « Ces rapports trimestriels permettent à la collectivité d’obtenir une vision complète et régulière de la situation en temps réel car lors de la présentation du rapport annuel c’est à la fois souvent trop lourd et trop tard » insiste le dirigeant.

L’assistance comprend également l’analyse du rapport économique et technique mensuel, mais également l’inspection du rapport annuel avec des préconisations et la préparation de la collectivité pour le bilan oral annuel du délégataire. Et, pour débuter chaque année d’exploitation dans de bonnes conditions, un budget annuel est présenté par le délégataire aux instances décideuses, avec animation de l’expert Piscine Management.

 

« L’objectif est clair : que les deux parties en ressortent renforcées avec un partenariat gagnant-gagnant » conclut François Rosenblatt.