De nombreuses personnes étaient préysentes à Salon-de-Provence, avec 120 congressistes (directeurs de services des sports et techniciens, directeurs généraux des services, élus, présidents de ligues sportives régionales…) dont certains membres de l’Andiiss Occitanie et de l’Andiiss Réunion. Toutes ces personnes ont pu échanger entre elles ainsi qu’avec la vingtaine de partenaires présents.
L’ensemble de la gouvernance régionale
La matinée a été consacré à la gouvernance du sport, avec des échanges entre les différents acteurs nationaux et régionaux : Anne-Lise Quiot Titon, conseillère en charge des territoires au sein de l’Agence Nationale du Sport, Bernard Demars, représentant de la Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) Sud-Est, Hervé Liberman, président de la conférence régionale du sport Provence-Alpes-Côte d'Azur, Jean-David Beurnier, vice-président de la conférence régionale (monde économique), Laurent Bonnet, vice-président de la conférence régionale (collectivité territoriale) ou encore des membres de l’Andes (Richard Molines et Pauline Monet). Le tout sous l’œil d’un grand témoin ayant distillé de nombreux commentaires : Pierre Dantin, vice-doyen de la faculté des sciences et du sport de Luminy Marseille.
Cette thématique a été abordée en trois parties : l’état des lieux et la mise en place de l’Agence Nationale du Sport, un focus régional avec la mise en place des commissions de la conférence régionale et le fonctionnement de celle-ci, puis la conférence des financeurs. « Les deux premières thématiques ayant été très denses, nous n’avons pas pu beaucoup aborder la conférence des financeurs. Une prochaine matinée sera consacrée à ce sujet lorsqu’il y aura plus d’avancées » précise Thierry Blanc, président de l’Andiiss Sud-Est.
Présentation du modèle des SCIC
L’après-midi a permis de présenter les Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif (SCIC), une alternative pour un mode de gestion adaptée à la nouvelle gouvernance et ses enjeux de coopération. Ce dispositif permet d’associer différentes entités (collectivités, groupement d’entreprises, associations…) sur un projet commun. Les collectivités ne sont donc plus uniquement des financeurs. C’est un modèle participatif existant depuis une quinzaine d’années et qui est actuellement retravaillé au niveau législatif. Il peut être à la fois utilisé pour la gestion d’un club de haut-niveau que pour une structure dans une commune de quelques milliers d’habitants.
« L’ensemble des débats a été très riche, intéressant, avec un retour aux échanges en présentiel très apprécié de tous. En résumé, du sérieux et de la convivialité, une formule qui a toujours fait ses preuves au sein de l’Andiiss » résume Thierry Blanc.