Partout, les disponibilités en engrais minéraux et de synthèse s’annoncent limitées pour la saison prochaine. En cause principalement : la flambée des prix du gaz, qui engendre les fermetures successives des usines de fabrication d’engrais azotés. De fait, les adhérents du syndicat Affaita subissent de plein fouet ce bouleversement sur le marché. Sans compter l’augmentation des prix qui rend difficile le maintien des tarifs.
QUELLES SOLUTIONS ?
Pour le syndicat, les utilisateurs finaux doivent explorer plusieurs pistes :
- l’intégration plus soutenue de matières organiques dans les supports de culture ;
- le recours à des engrais et des amendements organiques qui valorisent les effluents d’élevage ;
- l’utilisation des biostimulants, qui améliorent la capacité des végétaux à absorber les éléments nutritifs présents dans le sol. Ils réduisent, de fait, les apports de fertilisants.
En parallèle, le syndicat interpelle les pouvoirs publics afin qu’ils encouragent beaucoup plus largement le développement des fertilisants d’origine renouvelable, en mettant en place des règles simples et claires en matière d’innocuité et de valeur agronomique.
Le syndicat rappelle également la nécessité de placer tous les intrants sur un pied d’égalité, quel que soit leur pays d’origine, en particulier vis-à-vis des réglementations sur les sous-produits animaux, et sur l’agriculture biologique.