Des difficultés peuvent être rencontrées lors d'une rénovation ou d’une réhabilitation concernant la problématique du traitement d’air. Pour un maître d’ouvrage, il est primordial de se rapprocher d’un bureau d’études spécialisé afin d’avoir un œil critique sur l’existant et une expertise pour préconiser le bon matériel.
Se faire aider pour bien analyser ses besoins
Dans un premier temps, lors d’une rénovation, il est important de faire le point sur les usages de la piscine, de prendre en compte l’équipement existant et son fonctionnement global : fréquentation, type de publics et d’activités proposées, horaires d’ouverture, utilisation du matériel déjà en place… Tous ces paramètres ont de l’importance et entraînent des conséquences sur le traitement de l’air. Un audit précis permet d’être efficace au niveau des différents scénarios présentés à la collectivité. Ces informations sont essentielles pour proposer la solution la mieux adaptée car, bien évidemment, elle est très différente pour une petite piscine d’une communauté de communes qui reçoit principalement des scolaires, par rapport à un grand centre aquatique en région parisienne aux amplitudes horaires très étendues.
Par la suite, les bureaux d’études présentent les différents scénarios envisageables, « en indiquant les avantages et inconvénients de chaque technologie, le coût prévisionnel et l’impact sur les économies d’énergie. Puis, le maître d’ouvrage choisit selon ses objectifs. De plus, l’accompagnement technique des fabricants de systèmes de traitement d’air spécialisés
en piscine (Ecoénergie / AL-KO, ETT,
Géco...) est une réelle plus-value pour la réussite du projet.
Le choix entre deux technologies principales
Dans le cadre d’une rénovation (comme lors d’une construction), les maîtres d’ouvrage ont le choix entre deux technologies éprouvées depuis plusieurs années : le système de traitement d’air et de déshumidification par modulation d’air neuf (MAN) avec récupération d'énergie sur l’air extrait au profit de l’air neuf introduit (rendement minimum de 68 %) et les systèmes thermodynamiques (Thermo) couplés à une section modulation d’air neuf. Dans le cas d’un système de déshumidification thermodynamique, celui-ci sera toujours associé à une modulation d’air neuf (MAN) qui fera le complément de déshumidification nécessaire et qui assurera l’apport d’air neuf hygiénique pour les occupants et le bâtiment.
Le coût dépend de la taille des centrales de traitements d’air et du nombre nécessaire, calculer en fonction du volume à traiter, de la surface des bassins et de celle des locaux annexes.