Fixé à 299,9 millions d’euros en 2020, le budget 2021 avait augmenté de plus de 25 % pour atteindre 380 millions d’euros. Une nouvelle hausse a donc été validée pour l’année prochaine.
Le haut-niveau et le développement des pratiques
« De nombreuses actions seront poursuivies et engagées dès les prochaines semaines au service des sportifs de haut niveau, des entraîneurs, des clubs, comités, ligues, fédérations, collectivités territoriales et de l’indispensable lien à développer encore avec les acteurs du monde économique » a précisé Frédéric Sanaur, directeur général de l'Agence nationale du sport (ANS).
Par exemple, les crédits destinés au haut niveau passent ainsi de 104 millions d'euros en 2021 à 118 millions en 2022. Plusieurs actions sont ciblées dans le cadre d’Ambition bleue : développement de contrats de performance avec les fédérations, création de maisons régionales de la performance…
En outre, 322 millions d’euros seront consacrés au développement des pratiques. Bien évidemment, la hausse du budget s’explique aussi avec les 100 millions en 2022 destinés au plan massif pour les équipements sportifs de proximité souhaité par le Président de la République. En 2022, ce sont ainsi entre 2 000 et 2 500 équipements qui seront construits ou rénovés grâce à ces crédits. L’ANS mène une grande concertation avec les fédérations et les territoires afin d’identifier les différents types d’équipements souhaités. Par exemple, l’Agence Nationale du Sport devrait signer une convention avec la fédération française de Judo et Disciplines Associés pour financer 1 000 dojos dans les quartiers sensibles d’ici 2024. Dans le cadre de ce plan pour les équipements de proximité, une enveloppe de 50 millions d’euros est prévue en 2023 et autant en 2024.
Enfin, 11 millions d’euros ont été budgétés pour le fonctionnement de l’agence.
Cette hausse suffira-t-elle à faire cesser les critiques sur le rôle et les moyens attribués à l'agence ?