Mettre en route le tracteur et attendre que la première panne arrive est le pire scénario à envisager. C’est une perte de temps et d’argent qui peut aisément être évitée si l’entretien du véhicule est réalisé dans les règles édictées par le fabricant.
L’entretien journalier
Sous le capot ou en accès direct, quatre niveaux de fluides sont à contrôler une fois le tracteur stationné sur une surface plane : l’huile moteur, l’huile du pont arrière (alimentant la boîte de vitesse, les freins immergés et la direction), l’huile du pont avant (si l’engin est à 4RM) et le liquide de refroidissement.
Autre opération nécessaire au quotidien : le nettoyage des filtres à air et des radiateurs : cela évite l’encrassement du moteur par les poussières, surtout après des travaux de tonte et de broyage.
Concernant les pneumatiques, les pressions nécessaires sont indiquées, là encore, dans le manuel d’utilisateur. Pour les pneus basse pression, préconisés pour travailler sur des surfaces engazonnées, la pression est d’environ 800 g. Toutefois, elle dépend de la nature des travaux. Par exemple, pour un décompactage réalisé sur gazon, la pression est en générale un peu plus faible que pour des opérations de tonte.
Le nettoyage et le dépoussiérage
Après une opération de tonte, un broyage, un travail sur sol nu... le nettoyage du tracteur, aussi anodin soit-il, est fondamental. L’intervention inclut :
-le lavage des parties boueuses ou couvertes de déchets verts à l’aide un nettoyeur haute pression afin de limiter l’intrusion de la saleté dans les diverses pièces mécaniques ;
-le soufflage à l’air comprimé des poussières présentes sur le radiateur, les grilles de protection et la calandre, pouvant causer un abaissement de la température du liquide de refroidissement, ce qui, évidemment, n’est pas souhaitable ;
-le soufflage du filtre à air pour alimenter le moteur en air purifié.
Le contrat de maintenance
Pour s’affranchir des opérations d’entretien, des concessionnaires n’hésitent pas à proposer des contrats de maintenance, en complément des offres d’achat, avec les collectivités. Plus besoin donc de se soucier des vidanges, des graissages... Le contrat chiffre tout sur la durée choisie : périodicité des interventions, coût, volume de lubrifiants nécessaire...
A la portée, ceci-dit, de tous les professionnels des espaces verts, bien que n’ayant pas forcément l’âme d’un mécanicien, l’entretien des tracteurs compacts est une opération à ne surtout pas négliger. Il en va de qualité des travaux à exécuter et de la rentabilité, à court, moyen et long termes, des investissements matériels.