A la tête du Comité Nationale Olympique et Sportif (CNOSF) depuis fin juin 2021, Brigitte Henriques a profité de la fin d’année pour tirer un premier bilan, en évoquant différents sujets en cinq volets, tout en évoquant les perspectives d’avenir.
Une nouvelle organisation
Dans un premier temps, la première femme présidente du CNOSF a insisté sur la modernisation de la gouvernance, ajoutée à une nouvelle organisation et méthode de travail. Elle a notamment évoqué la concertation et la mobilisation des 108 fédérations et l’importance des acteurs de terrains. « Il est toujours important de prendre le poult du terrain. C’est pourquoi, nous avons réuni à plusieurs reprises les représentant des CDOS et des CROS, mais également lancé une commission des territoires à l’occasion du Salon des Maires et des Collectivités ».
La rentrée sportive
Bien évidemment, Brigitte Henriques est revenue sur la rentrée sportive, qu’elle décrit comme « un moment important et intense durant lequel beaucoup d’efforts ont été fournis de la part de clubs » (mise en place des protocoles sanitaires, contrôle du pass sanitaire…). Le CNOSF a, notamment, mis en place une « Task Force » afin de mieux accompagner ses membres et l’ensemble du mouvement sportif. L’objectif était de mettre en exergue des constats, des interrogations et des suggestions afin de contribuer le plus efficacement possible à une vision partagée dans le cadre de propositions.
Néanmoins, malgré le retour de nombreux licenciés au sein des clubs, elle a admis que les chiffres ne sont pas revenus au niveau de ceux antérieurs à la crise sanitaire et a projeté une attente d’au moins deux ans pour venir à la normale.
Les Jeux de Paris 2024
En outre, l’ancienne joueuse internationale de football a évoqué la préparation des Jeux Olympique et Paralympique de Paris 2024, avec la mobilisation des 108 fédérations et surtout la partie héritage. Elle a notamment annoncé qu’un référent par fédération avait été désigné et qu’une tournée était prévue dans les territoires pour promouvoir les différentes disciplines sportives.
Brigitte Henriques a également rappelé que le CNOSF accueillera, au mois de février, les candidats à l’élection présidentielle pour leur faire part des besoins du mouvement sportif afin que le sport soit vraiment présent dans les différents programmes des futurs candidats. « Dans le cadre de l’héritage des Jeux, c’est maintenant qu’il faut être force de proposition ».
Enfin, la présidente a mis en exergue la mobilisation du CNOSF au service des fédérations et des grandes causes nationales (éducation, santé, emploi, RSO, lutte contre les violences) afin de renforcer la place et le rôle du sport dans la société française. Elle a aussi évoqué une stratégie internationale payante (élections de représentants français dans les instances internationales du sport, lancement de la French Sport Touch…).