Une épareuse intègre différents composants :
- un bâti, supportant un groupe de production hydraulique (réservoir, pompe, multiplicateur, distributeur...) ;
- un pivot qui, fixé au bâti, assure l’orientation du bras vers l’arrière (position de transport). Il est systématiquement utilisé pour les machines à rendement élevé ;
- une flèche ;
- un balancier à géométrie variable :
droit (sans déport vers l’avant), pour de plus grandes portées (supérieure à 7 m) ;
droit et télescopique, pour améliorer la portée ;
orienté vers l’avant (en forme de ‘S’), pour améliorer la visibilité ;
orienté vers l’avant et télescopique, pour améliorer la visibilité et la portée ;
- un outil porté au sommet du balancier (rotor, broyeur...).
EQUIPEMENTS
A l’extrémité d’une épareuse, quatre catégories d’outils sont répertoriés :
- groupe de broyage universel. Plaqué au sol, cet outil composé d’une série de couteaux fauche autant qu’il débroussaille. Explications : lorsque le rotor tourne dans le sens contraire des roues du tracteur, les couteaux travaillent comme une faux, tandis qu’ils débroussaillent et viennent à bout des ligneux de 2 à 3 cm de diamètre, telle une hache, quand le rotor tourne dans le même sens que les roues. Le groupe de broyage fauche l’herbe présente sur la passe de sécurité, à réaliser sur la bande d’accotement la plus proche de la route. Sa largeur doit être d’1,5 m, d’autant plus à proximité des carrefours, des virages prononcés... où le dégagement visuel est impératif. Pour rappel, trop de végétation diminue non seulement la visibilité mais crée un ‘effet paroi’, incitant les automobilistes à se déporter au centre de la route, ce qui n’est pas évidemment pas souhaitable ;
- lamier d’élagage au sécateur. Composé de lames de scie enchassées de 600 à 900 mm de diamètre, le lamier possède une longueur de coupe variable (2,2 m en moyenne). Les lames peuvent être permutées avec des couteaux mobiles pour éliminer la pousse de l’année, parfois ligneuse. Des barres à section, sorte de peignes fixes ou mobiles, sont également disponibles. Ils viennent facilement à bout des branches d’environ 10 cm de diamètre. Ceux qui privilégient la sécurité optent pour ce genre d’outils, car les barres à section ne projettent aucun déchet, ce qui est recherché en ville ou lors d’opérations de fauche effectuées sur des terre-pleins centraux. Cependant, le travail est plus lent qu’avec un lamier traditionnel ;
- broyeur forestier. Il s’agit d’une tête de coupe robuste, dont le rotor à gros diamètre intègre des marteaux nettement plus agressifs. Les diamètres de branches supérieurs à 10 cm ne lui résistent pas ;
- brosse de désherbage. Sans doute les équipements les moins connus, les brosses équipent parfois les épareuses qui se convertissent, par leur intermédiaire, en outils de désherbage. Et comme pour l’ensemble des machines destinées exclusivement à l’élimination des herbes indésirables, différents types de brins sont disponibles selon la nature du support : en acier, téflon, mixtes...