A la plantation, l’exploration quasi-inexistante des racines et les transferts d’eau, plus que limités entre les bords des fosses et l’intérieur des mottes, forcent les professionnels à arroser les jeunes arbres. Surtout si les précipitations se font rares. Deux catégories d’équipements, associés à un système d’arrosage automatique, le permettent : les systèmes enterrés appelés bubblers, apportant de grandes quantités d’eau, et les lignes de goutteurs à bas débit. Notons aussi l'existence, en plus de ces solutions automatiques, d'hydro-rétenteurs.

Ce sont des ‘tubes’ qui, enterrés, assurent une parfaite alimentation hydrique des racines en humectant les mottes par le bas. Une étude indépendante, réalisée par Ursula Schuch, de l’Université de l’Arizona, prouve également l’intérêt agronomique de ces systèmes d’arrosage, qui augmentent en moyenne les volumes racinaires des arbres arrosés de 18%.

Il est conseillé d’installer entre deux et quatre bubblers/arbre pour uniformiser la répartition de l’eau autour de la motte. Mais pour connaître le nombre exact de dispositifs à installer par électrovanne, il convient de diviser la valeur du débit disponible en sortie de réseau par celle de la consommation d’eau individuelle des bubblers. 

Comme pour l’ensemble des dispositifs d’arrosage, les quantités d’eau délivrées dépendent de plusieurs paramètres : région, climat, réserve du sol, essences d’arbre plantées... Pour donner un ordre d’idée, le Fascicule 35 préconise notamment d’apporter 100 L d’eau par arbre en motte de 14/16. 

Le débit maximal des bubblers enterrés est de 500 L/h.

Elles délivrent de faibles quantités d’eau réduisent à néant les pertes d’eau par percolation profonde, tout en respectant la vie ainsi que la structure du sol. Par exemple, avec des lignes de goutteurs d’1,6 L/h, espacées tous les 30 cm et enroulés en surface autour du pied d’arbre, il est possible d’apporter 10 à 20 L/h/pied et ainsi créer progressivement un bulbe humide au niveau des racines.

Les lignes de goutteurs peuvent aussi être utilisées en enterré ou sous du paillage afin d’apporter l’eau directement au niveau du système racinaire. Comme dans une utilisation agricole, les dispositifs à enterrer se présente en simple ou double rangs, écartés d'environ 0,75 à 1 m du tronc en fonction du type de sol, et sont installés à un profondeur de 30 cm environ. Il est aussi envisageable de réaliser un enroulement des lignes de goutteurs autour des mottes des arbres isolés.