Une question essentielle que devrait se poser l’ensemble des gestionnaires de piscine publique. Etant très large, elle entraîne de nombreuses réponses dont plusieurs ont été abordées lors de cette visio table ronde, aussi bien technique que fonctionnelle.
Faire les bons choix à différents niveaux
Dans un premier temps, Hecef a présenté l’importance de l’optimisation du traitement d’eau pour engendrer des économies car les fluides représentent plus de 20 % des charges de fonctionnement. Il est possible d’intervenir à différents niveaux : le bassin, le bac tampon, les pompes de filtration, la récupération d’eau et de calories, la déchloramination ou encore la maintenance.
Pour sa part, Syclope Electronique a mis en avant son générateur de chlore in-situ offrant de nombreux avantages : la sécurité (pas de manipulation de chlore, pas de produits chimiques stockés…), la qualité (concentration constante du produit, pas de colmatage des points d’injection…) ou encore la rentabilité (maintenance faible, retour rapide sur investissement).
Par ailleurs, améliorer le fonctionnement d’une piscine passe aussi par l’agencement des vestiaires et particulièrement des casiers. Ainsi, Navic a donné quelques conseils : faciliter le nettoyage (casier sans pied ou socles maçonnés), mais aussi privilégier la souplesse de gestion avec le choix de serrures (système à code, code barre, RFID) selon l’utilisation.
Outre les aspects techniques, les activités représentent également un axe important, notamment dans le cadre du service public et du développement du sport santé. Planet Aqua a insisté sur la réflexion à mener pour proposer des activités aquatiques adaptées : garantir les fondamentaux techniques (profondeur de bassin de 1,20 à 1,20 m, 2,5 m2/personne, système de sonorisation…), choisir les bonnes activités selon le type de public accueilli (douces, cardio, renforcement musculaire), établir un planning cohérent ou encore s’appuyer sur des éducateurs formés.
Tendre vers une piscine « intelligente »
Désormais, il existe également de nombreuses solutions technologiques, notamment au niveau digital pour optimiser la gestion d’un centre aquatique. C’est l’objectif de la société Vert Marine qui souhaite fluidifier l’exploitation des établissements qu’elle gère au quotidien, en centralisant un maximum de datas (GTC, contrôle d’accès, données météorologiques…). Ainsi, elle souhaite améliorer la qualité des services proposés (technique, hygiène, informations usagers…), son équilibre économique (fluide, ressources humaines, tarifs, fréquentation…) et la responsabilité sociétale des entreprises.
De son côté, Sunny Shark a évoqué le pilotage actif et anticipatif qui permet de réduire d’environ 20 % les consommations, tout en ciblant quelques parties (enveloppe, équipements techniques…) à rénover pour accentuer cette optimisation (sans se lancer dans une rénovation globale coûteuse). Ce pilotage actif vise à maintenir le bon équilibre entre la santé et le confort des usagers, la santé du bâtiment et les consommations énergétiques. Cette logique s’applique aussi aux projets neufs.