Depuis un an et demi, différents acteurs (ANDES, Sydel…) se sont fortement mobilisés afin de demander une compensation des pertes d’exploitation des centres aquatiques en France. Avec des diminutions de fréquentation et de recettes commerciales de plus de 60 % depuis le premier confinement par rapport à l’année N-1, le modèle économique des piscines publiques a fonctionné en mode fortement dégradé.
Un travail de longue haleine
Depuis juillet 2020 divers échanges ont eu lieu, tout comme de nombreux courriers (Roxana Maracineanu, ministre des Sports, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales…). Peu avant la fin d’année, Jacqueline Gourault avait adressé une première réponse par courrier dans lequel il était indiqué que cette problématique serait prise en compte et que « le travail d’identification de l’ensemble des collectivités qui connaissent des difficultés financières du fait de leurs pertes de recettes tarifaires est en cours ».
Les premières collectivités vont être indemnisées
Depuis fin décembre, Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des comptes publics, adresse des courriers aux responsables de collectivités éligibles au mécanisme ciblé de compensation des pertes de recettes tarifaires subies par les services publics à caractère administratif ou des pertes de recettes de redevances versées par les délégataires de service public. Des montants loin d’être négligeables puisque, à notre connaissance, plusieurs collectivités vont toucher plus de 300 000 euros au titre des pertes subies en 2020.
Un travail collectif long et fastidieux qui a fini par payer.