Comme tous les ans, la « Journée mondiale des zones humides » se tient le 2 février, date anniversaire de la signature de la Convention sur les zones humides dans la ville iranienne de Ramsar le 2 février 1971. Elle souligne le rôle vital des zones humides, notamment face aux crises climatique et écologique que nous traversons actuellement.
« Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature »
Tel est le thème de la journée mondiale des zones humides 2022. Pour sensibiliser à cette problématique, de nombreuses associations et collectivités proposent un programme varié d’animations (sorties nature, projections de films conférences, activités culturelles, chantiers nature…) du 29 janvier et jusqu’au 28 février. Une mobilisation nécessaire pour encourager chaque acteur, privé ou public, particulier ou professionnel, à agir à son échelle pour stopper la disparition des zones humides et préserver les nombreux services indispensables qu’elles rendent à l’humanité face aux crises majeures que nous traversons.
Ainsi, parce que la population française est de plus en plus urbaine et déconnectée de la nature, les collectivités et les professionnels du paysage doivent participer à faire comprendre à leurs habitants ou à leurs clients les enjeux des zones humides pour assurer la pérennité de ces milieux.
Les zones humides en danger
Depuis 1970, plus de 35 % des zones humides mondiales et près de 67 % en France ont disparu. Milieux très menacés, les zones humides sont pourtant de véritables solutions fondées sur la nature. Biodiversité, ressources en eau, changement climatique... la préservation de ces écosystèmes est une nécessité pour notre avenir.
Ces atouts ont été présentés lors de la journée de lancement à Pont-Audemer (27), labellisée « Ville Ramsar » pour toutes ces actions de protection des zones humides menées sur le territoire communal. Mais les collectivités ne sont pas les seules à pouvoir agir pour sauvegarder ces milieux précieux. Les professionnels du paysage peuvent aussi s’engager en sensibilisant leurs clients, publics ou privés, à l’importance de ces écosystèmes.
De nombreuses entreprises du paysage développent d’ailleurs des compétences en génie végétal et génie écologique afin de restaurer ces milieux naturels qui participent à la lutte contre les inondations. A cet effet, l’Unep, en partenariat avec l’A-IGECO et l’OFB, organise un colloque génie écologique le 10 mars prochain, à Sèvres (92), sur le thème « tour d’horizon des enjeux pour les acteurs du paysage ».