A défaut de pouvoir engager une armée d’agents munis de binettes, les gestionnaires de l’espace public ont accès à plusieurs méthodes de désherbage, testées et approuvées avec plus ou moins de succès. L’une d’entre elles, le désherbage à eau chaude, continu de séduire les collectivités. Sans doute est-ce dû à la diversité d’usages de l’eau chaude (désherbage, nettoyage, lavage…) et à l’offre matérielle, plutôt conséquente et fonctionnelle, qui décline autour de cette méthode plusieurs outils adaptés à chaque contexte urbain. Encore une fois, rien n’est parfait, mais le désherbage à eau chaude complète efficacement la stratégie de lutte déjà mise en place, du moins on l’espère, par les collectivités : instauration d’un plan de gestion différenciée, enherbement de certains espaces, plantation de couvre-sols, utilisation de produits de biocontrôle…
FONCTIONNEMENT
Le fonctionnement du désherbage à eau chaude est simple. L’eau est chauffée à 120 °C puis pulvérisée sur les herbes indésirables, et ce, à basse pression. L’opérateur, muni d’une lance manuelle de pulvérisation, reliée à un véhicule spécifique ou un système remorqué, s’attaque ainsi aux adventices. La plante à traiter est alors touchée par un choc thermique qui éclate la partie chlorophyllienne (le processus de photosynthèse n’est plus possible). Les plantes les plus coriaces nécessitent une application d’eau chaude pendant une trentaine de secondes. Toutes s’assèchent quelques jours après l’application.
Grâce à cette méthode, l’eau chaude vient agir directement au cœur de la plante. En effet, l’eau à l’état liquide, bien qu’extrêmement chaude, investit la plante, brûle le collet puis finit par atteindre le système racinaire en raison du principe de l’absorption. Dans un premier temps, les cellules de la plante éclatent. Cette dernière noircie et meurt.
L’avantage de cette technique de désherbage est de pouvoir utiliser de l’eau recyclée ou de l’eau de pluie. C’est aussi le moyen de limiter le recours au désherbage à la binette, souvent fastidieux et chronophage.
ZOOM SUR LA HOEDIC CM
Dans la gamme du fabricant Oeliatec, le modèle Hoëdic CM dispose d’un chariot conducteur marchant électrique permettant de rendre l’utilisateur complètement autonome sur l’utilisation et le déplacement de ce matériel. Le gabarit compact de cette machine permet une intervention sur des sites étroits ou restreints (grands boulevards, rues, allées, cimetières, terrains de football, murets...). Le chariot électrique donne accès à une autonomie de 8 heures. Spécifiquement conçu pour adhérer à toute les sortes de terrain, le chariot est un vrai plus pour l’utilisateur.