Commune du Val d’Oise de près de 25 000 habitants, Saint-Ouen-l'Aumône compte sur son territoire de nombreuses installations qui permettent une pratique très variée du sport. Néanmoins, comme de nombreuses villes de la région parisienne, elle est en manque d’équipements et il était donc nécessaire qu’elle complète son offre sportive intérieure.
Pour ce projet, les élus avaient ciblé trois critères essentiels :
un bâtiment économique, répondant aux obligations réglementaires et construit rapidement. C’est pourquoi, la Ville s’est davantage orientée vers les solutions alternatives plutôt que les techniques traditionnelles. Ainsi, les élus ont retenu la société
SMC2, par rapport aux critères techniques et financiers.
Un bâtiment avec un gymnase et une partie annexe
Le gymnase Madeline Pauliac en lui-même mesure 44 x 24 m et dispose de plusieurs espaces de rangement : un pour les clubs, les enseignants et les services techniques. Le bâtiment est composé d’une charpente en bois lamellé-collé, d’une couverture en membrane textile et, sur deux des façades, d’un bardage double peau métallique micro-perforé pour optimiser l’isolation acoustique. A l’intérieur, l’équipement est chauffé grâce à des radiants à gaz et dispose de déshumidificateurs pour éviter toute condensation et améliorer le confort thermique.
Une partie annexe, indépendante du gymnase, comprend deux vestiaires, des locaux techniques et une zone d’accueil. Au total, les travaux ont duré 8 mois pour un investissement total de 2 millions € dont 800 000 € pour le gymnase, soit environ deux fois moins que pour un équipement traditionnel.
Par ailleurs, la commune a pu personnaliser la façade textile a posteriori, grâce à des stickers, mentionnant notamment le nom du gymnase.
Un coût de fonctionnement réduit
Ce gymnase est très utilisé depuis sa mise en service en septembre 2021 : il sert majoritairement pour les scolaires de deux collèges et d’un lycée, mais aussi pour les entraînements de clubs de sports collectifs, comme le handball ou le basket-ball.
Les premiers retours sont très positifs, notamment de la part des professeurs d’éducation physique et sportive qui apprécient de bénéficier d’une importante lumière naturelle grâce à la membrane textile. L’éclairage LED est très peu utilisé, simplement en fin de journée, et encore ce sera de moins en moins le cas avec l’arrivée des beaux jours. Ainsi, le coût de fonctionnement devrait être réduit par rapport aux autres gymnases, avec moins de consommation au niveau de l’éclairage et du chauffage : un premier bilan chiffré sera effectué après une année complète d’utilisation.