Organisé à l’hippodrome de Lyon-Parilly, ce nouveau Forum de l’association Piscine Sport Loisirs a permis à environ 120 personnes (dont 26 partenaires) d’échanger sur la thématique de la rénovation : un sujet central vu le parc existant de piscines sur notre territoire.

 

Dans un premier temps, Basile Gazeaud, directeur de l’accompagnement fédéral et des territoires de la Fédération Française de Natation, a abordé le rôle de cette dernière auprès des collectivités dans leur projet : elle suit notamment entre 40 et 60 projets par an et certifie, en moyenne, 20 bassins chaque année.

Basile Gazeaud a profité que cette journée se déroule en terre lyonnaise pour effectuer une brève présentation des équipements aquatiques en Auvergne Rhône Alpes. Des différences démographiques selon les territoires qui entraînent le même constat au niveau de l’offre aquatique. En effet, 28 EPCI n’ont aucune piscine, 29 possèdent seulement une piscine estivale et 25 sont en très grande carence (moins de 100 m2/10 000 habitants). En résumé, avec 265 m2/10 000 habitants (taux de 200 m2 pour être satisfaisant), le taux d’équipement tout type de piscine et de bassins confondus est bon. Toutefois, après pondération concernant la surface sportive ou d’apprentissage, le taux est de 107 m2/ 10 000 habitants contre 168 m2 préconisés.

 

Qu’une collectivité se lance dans un projet neuf ou dans une réhabilitation, il est important qu’elle choisisse le mode de réalisation le plus adapté selon ses objectifs. Ainsi, Cécile Brune d’Espélia a synthétisé les différentes solutions. Elle a également insisté sur le transfert du risque en fonction du mode de réalisation retenu, avant d’illustrer sa présentation avec quelques exemples de projets suivis.

En lien avec la thématique de rénovation et de réhabilitation, les agences d’architectes Soho Atlas In Fine et Z Architecture ont mis en avant plusieurs de leurs projets.

En outre, du point de vue technique, Claude Bansard a vanté les mérites de l’inox pour un projet de rénovation, comme pour une construction : simplification du gros œuvre, réduction du temps d’intervention sur chantier, montage possible en hiver, recyclable à 100 % et issu du recyclage pour 70 %...

 

L’après-midi a été consacré à trois ateliers techniques en petits groupes afin de multiplier les échanges et les questions précises selon les problématiques de chacun. Par exemple, l’atelier consacré au montage de projet a permis de revenir sur la présentation du matin d’Espélia et d’insister sur l’importance de bien étudier son projet au préalable pour définir le montage le plus pertinent en fonction du budget alloué.

Le second atelier a permis aux participants d’échanger sur les solutions concernant l’eau, l’air et l’énergie de manière générale : décret tertiaire, décret BACS…