En introduction, Anthony Martinez de la société D2X International a donné plusieurs pistes afin de concevoir, construire et investir de manière efficace : miser sur un bâtiment le moins énergivore possible (prévoir de la production d’énergie), segmenter les espaces (pour mutualiser le fonctionnement), proposer un prix adapté au coût d’exploitation de l’équipement (augmenter le ticket d’entrée moyen qui est aujourd’hui compris entre 4 et 4,5 €), utiliser la 5ème façade (production d’énergie ou autre) ou encore penser au développement des mobilités (être connecté au territoire grâce aux transports en commun ou mobilités douces pour attirer un maximum d’usagers).
Développer les équipements sportifs et ludiques
Jean-Christophe Coene d’Europ Event a présenté deux nouveaux concepts. Premièrement, le bassin Aquamobile, un équipement s’intégrant dans le cadre du dispositif Savoir Nager et du programme gouvernemental des équipements sportifs de proximité (200 bassins mobiles) : c’est un bassin de 10 x 5 x 1,5 m monté entre 2 et 4 jours (85 000 € HT). Deuxièmement, la société a mis en avant le Jardin d’eau, favorisant la découverte du milieu aquatique pour les enfants. Il ne demande pas de génie civil ni de surveillance spécifique.
De son côté, la société Kompan a évoqué les aménagements extérieurs de fitness pour générer des revenus supplémentaires. Ce type de structure peut s’installer au sein d’un espace extérieur non utilisé par l’établissement. Il permet ainsi de proposer des équipements complémentaires aux usagers, tout en élargissant son offre pour attirer une nouvelle clientèle. La société a donné un exemple précis d’une structure type : utilisée 30 semaines/an à raison de 8 séances par semaine (10 personnes à 5 € la séance ou 15 € l’abonnement mensuel), elle génère 12 000 € de revenus supplémentaires par an.
S’appuyer sur des solutions techniques
Vincent Euzenat d’Aquaprotec – Poolover a présenté les différents avantages de sa couverture thermique submersible : réduction de 90 % des déperditions de chaleur, fonctionne par tous les temps, plus de 12 ans de longévité, réduction de la pénibilité pour le personnel… Positionnée sur le fond du bassin (avec les couloirs de nage tracés dessus), le soir elle remonte à la surface de l‘eau grâce à de l’air injectée à l’intérieur.
En outre, Alexandre Rémy de SunVallue a évoqué les collecteurs thermiques, avec un retour sur investissement de 3 à 4 ans grâce à un coût d’achat et d’installation réduit, des consommations d’énergie très faibles (soleil comme source d’énergie), peu de maintenance (pas de pièce d’usure, polypropylène résistant aux UV…). Lors de son exemple, il a évoqué un investissement d’environ 70 000 € HT pour une économie de chauffage de 26 000 €/an.
Enfin, Arnaud Bernagout de l’entreprise Dalkia a insisté sur la délégation de l’exploitation technique afin d’être accompagné par des équipes d’experts, de réduire ses consommations ou encore d’accroitre l’attractivité de son équipement.