Sensibles à l’émergence des comportements de tri en ville et à la nécessité de développer des équipements pour accompagner les collectivités, les fabricants proposent trois types de conteneurs.
CONTENEURS DE SURFACE
Ils sont représentés par les bacs roulants à couvercle et les dispositifs de collecte ‘cubiques’. Conçus en thermoplastique, ces conteneurs de plusieurs dizaines à centaines de litres, peuvent être disposés partout : en centre-urbain, le long de la voirie, en pied d’immeubles, en campagne... Ils sont mobiles (roulettes ou grutage), parfois identifiés par des codes couleurs bien connus : couvercle jaune pour les déchets plastiques, vert pour le verre (facile à retenir !)... et ne nécessitent aucune fondation en béton ou creusement du revêtement pour être disposés dans l’espace public. Inconvénient : ces conteurs sont volumineux et encombrent les rues. Niveau esthétique, d’un fabricant à l’autre, toutes les formes et couleurs sont possibles. « Des stickers à l’effigie de végétaux (comptez environ 150 €/unité), collés sur les bacs des conteneurs, permettent d’assurer leur intégrité aux abords d’un site d’intérêt : massif, plage... Des caches conteneurs sont aussi proposés pour habiller les bacs à roulettes » précise Mary Alamelle, responsable communication chez Ecollect. Panneaux décoratifs (bois, composite, grillage, claustra) formant un local à poubelles, ou ‘abris’ intégral (acier, composite) ‘renfermant’ les conteneurs, les caches conteneurs ont pour vocation de diminuer la pollution visuelle. Ils sont modulables, personnalisables, sur-mesure et s’adaptent à tous les contextes urbains.
CONTENEURS SEMI-ENTERRES
Ils sont composés de plusieurs parties distinctes : un système de préhension pour la vidange, une trémie dotée d’un couvercle, et une cuve intérieure contenue en sous-sol dans un cylindre ouvragé. Côté matériaux, tout est possible. Toutefois, la cuve interne, qui réceptionne les déchets, est en métal. A noter : il n’y a aucun risque de pollution du sous-sol avec ce genre de cuve. Quant à la cuve externe, incluse dans une fouille dimensionnée, elle se compose généralement de béton ou de plastique PEHD.
CONTENEURS ENTERRES
Ils sont caractérisés par une borne d’introduction dite trémie (avec un tiroir ‘vide ordure’, semblable à une corbeille de tri) et une cuve de plusieurs centaines de litres dissimulée dans le sol et renfermant le mécanisme ‘d’ascenseur’. Cette cuve peut contenir des bacs roulants ou accueillir directement les déchets. La mise en œuvre de ce système est très simple. « Il suffit de confectionner une fosse bien dimensionnée, d’étaler un lit de gravier en fond de fouille pour régler la surface de niveau, d’installer la cuve par grutage et de remblayer les côtés par des gravillons. En surface, de l’enrobé, du béton désactivé... peuvent être disposés » indique Mary Alamelle. Principaux avantages des solutions enterrées, hormis le faible encombrement de l’espace : les odeurs sont piégées en profondeur et les rongeurs désertent les lieux. La capacité moyenne de ces conteneurs est d’environ 2 bas roulants de 750 L.