Durant les deux cessions de présentation, plusieurs constructeurs de terrains et maîtres d’œuvre étaient présents dont certaines sociétés dernièrement entrées comme actionnaires (Méditerranée Environnement, Laquet, Parcs et Sports…). « Il est important de communiquer sur notre savoir-faire, tout en étant à l’écoute des acteurs du marché afin d’échanger sur le futur concernant le recyclage. Bien évidemment, nous nous appuyons également sur l’expertise de chaque actionnaire et de leur vision du marché » a précisé Christian Levrat, président de Reval’Green. Par exemple, des échanges ont lieu pour préparer la revalorisation des terrains avec un remplissage composé de liège et de coco. En effet, plusieurs vont arriver en fin de vie très prochainement.
98 % des matériaux recyclés ou revalorisés
Ces demi-journées techniques furent également l’occasion de visiter, pour l’instant, le seul site en France titulaire d’un arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter (stocker, traiter et valoriser) : un espace de 1,4 hectare dont 4 500 m2 en cours d’aménagement. Reval’Green recycle et valorise 98 % des composants d’un terrain synthétique.
Sur sa plateforme, les revêtements synthétiques sont broyés et criblés. Par la suite, les différents composants sont séparés par voie sèche pour permettre leur valorisation individuelle. Par exemple, Reval’Green commercialise plusieurs produits recyclés comme du sable roulé (0,4-1,2 mm) ou des granulats de SBR (en big-bag ou en vrac), conformes à la norme NF P90-112. Il faut compter deux passages dans le système de traitement pour obtenir du remplissage SBR de qualité. De plus, concernant le sable, environ 90 % est recyclé et 10 % revalorisé (partie 0-0,4 mm). Le but étant de revalorisé 100 % prochainement, dans une autre filière que le sol sportif.
Les remplissages de type sable-EPDM sont eux revalorisables en centre équestre, dans des carrières pour débutant. Les granulats apportent de la souplesse en cas de chute, sans nuire à la pratique de l’équitation.
Une visite instructive qui permettra aux professionnels présents d’informer précisément les collectivités et d’insister sur l’importance du recyclage des terrains synthétiques en fin de vie.