Pour réaliser un balisage anti-stationnement sur une grande longueur, une seule solution : l’alignement alterné entre potelets et barrières (pourquoi pas des blocs végétalisés pour protéger la ville comme le propose l’entreprise CitéFlor). Plus élégant, moins monotone, certains diront même plus adapté aux différents usages, ce mode de disposition a pour but de donner la possibilité de traverser un axe à tout moment, tout en empêchant le stationnement anarchique des voitures pour des ‘arrêts minutes’. Aucun agencement précis n’existe : une barrière suivie d’un potelet, une barrière suivie de trois potelets, une barrière traditionnelle suivie d’un modèle ‘fleuri’...
CONSEILS
L’espacement entre le mobilier doit être optimisé en fonction de la largeur de la chaussée, des capacités de manœuvre des véhicules d’entretien sur l’espace piéton, et le passage des personnes en fauteuil roulant. Généralement, l’intervalle entre chaque mobilier sera compris entre 1 et 2 m. Après, tout dépend de l’usage recherché : délimiter un espace, accorder une place de plus en plus importante aux espaces prioritairement réservés aux piétons, empêcher le stationnement, guider les usagers... Par exemple, pour un objectif d’interdiction de stationner, l’implantation des potelets doit respecter des espacements différents suivant l’approche des véhicules : pour une approche frontale des véhicules (stationnement en épi), il faut conserver une faible distance entre les potelets (maximum 1,40 m). Dans d’autres cas, comme une voie étroite à sens unique, il est possible de les espacer jusqu’à 3 m, voire 5 m selon que l’on soit en hyper-centre ou en zone de circulation moins dense.
MODES DE FIXATION
Les fabricants proposent différents dispositifs de fixation. La fixation par scellement est la plus utilisée, car c’est la plus simple et la moins coûteuse. Techniquement, la plupart des barrières et potelets se scellent à 200 mm de profondeur afin de garantir une meilleure résistance et robustesse. En revanche, pour des équipements installés sur des supports ne permettant pas un scellement (dalle béton, réseaux de surfaces…), ou pour des implantations qui auraient vocation à être enlevées occasionnellement, des fabricants proposent des fixations sur platines, avec ou sans contre-platines à sceller à fleur de sol. A noter : si les agents des services techniques ont régulièrement à déplacer les barrières, les modèles sur fourreaux avec verrouillage de chaque pied par clé triangle sont recommandés.