L’évaluation précise d’un certain nombre de paramètres techniques (débit, pression dynamique, couverture pluviométrique, connaissance des surfaces et des végétaux à arroser, dimensionnement des installations, qualité agronomique des sols…) conditionne la réussite d’un système d’arrosage automatique, réalisé par des professionnels qualifiés. C’est tout l’intérêt de réaliser une étude d’arrosage, confiée généralement à un bureau étude spécialisé, qui recense tous les paramètres spécifiques du site à arroser (agronomiques, météorologiques, contraintes techniques et physiques…), déterminants dans la composition d’un système d’arrosage. L’étude, en détail
La réalisation d’une étude d’arrosage comporte plusieurs étapes : rédaction d'un avant-projet sommaire (AVP), sorte de résumé, de la partie 'projet' (PRO), qui n'est ni plus ni moins que l'étude technique (quantitatif des installations, plan d'implantation...), puis de la partie Dossier de Consultation des Entreprises (DCE), incluant les CCTP et un Bordereau Quantitatif (BQ).
Mise en œuvre
Le bureau d’étude peut aussi accompagner le maître d’ouvrage dans une mission de maîtrise d’œuvre pour le suivi du chantier. En commençant par l’Assistance pour la passation des Contrats de Travaux (ACT), avec l’ouverture des plis et l'analyse des candidatures. Puis vient la Phase exécution (EXE), durant laquelle le maître d’œuvre analyse et attribue les visas sur les plans et les fiches produits. Enfin, lors du chantier, le maître d’œuvre réalise la Direction de l'Exécution des Travaux (DET) : visites de terrain et vérification de la conformité des ouvrages (creusement des tranchées, mise en place des canalisations, des fourreaux, des électrovannes, des arroseurs, du sablon…
Le maître d’œuvre termine sa mission par la réception des travaux, analyse du DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés) et des plans de récolement. C’est la phase AOR (Assistance apportée au maître de l'ouvrage lors des opérations de réception).
En moyenne, le coût d’une étude d’arrosage et du suivi sur le terrain représente environ 7 à 14 % du montant total du chantier (loi MOP).