Pour rappel, les collectivités (ou les entreprises) sont responsables de l’entretien des terrains en gazon synthétique : Ce qui fait qu’en cas de défaillance, leur responsabilité est inévitablement engagée.
Pourquoi entretenir ?
Avant de savoir comment entretenir un gazon synthétique, il est impératif de savoir pourquoi. Tout d’abord, l’utilisation intensive d’un terrain synthétique (> 50 heures/semaine) entraîne un compactage des matériaux de remplissage (SBR encapsulé, liège, noyaux d’olive...), ainsi que des migrations de charges en dehors des limites du terrain. A force d’être sollicitées, les fibres ont également tendance à se coucher, diminuant la qualité du jeu.
On l’aura compris, l’entretien d’un gazon synthétique vise à maintenir ses caractéristiques techniques, optimiser la durée de vie du revêtement et préserver l’intégrité physique des joueurs en minimisant les risques de blessure. D’où l’inévitable recours à des machines spécifiques pour redresser les fibres, répartir uniformément les matériaux et les décompacter. Si possible, le tout à la fois. Certains appareils assurent justement ces opérations pour un gain de temps maximal et des performances accrues.
Des machines polyvalentes
La polyvalence des machines permet aux gestionnaires de s’équiper d’une seule et unique référence. Et qui dit une seule machine dit un seul passage au lieu de plusieurs, un seul contrat d’assurance... De nombreux modèles, suivant les équipements ou les ‘kits’ embarqués, assurent toutes les opérations d’entretien requises : elles brossent, décompactent, nivellent... Avec certaines machines, Le brossage, le décompactage et la dépollution hebdomadaire peuvent être réalisés simultanément ou séparément.
Ergonomie
Le fonctionnement d’une machine dédiée à l’entretien des surfaces synthétiques est simple. Petite différence toutefois d’un modèle à l’autre, du moins ceux possédant une brosse rotative : la rotation n’est pas toujours assurée par la prise de force, mais par l’avancement du tracteur. Concernant la dépollution des surfaces, qui consiste à éliminer les déchets présents (feuilles, emballages...) par l’intermédiaire des tamis, il est intéressant de savoir que ces derniers présentent différents maillages (de 4 à 10 mm en moyenne) suivant la nature des matériaux de remplissage. Le changement de tamis est également très simple. Autre réglage : la profondeur de travail des griffes de décompactage, déterminant la réussite de l’opération. Exemple : 20 mm pour des fibres de 60 mm de haut. Elle se règle généralement via une molette graduée.
Légers et attelés facilement à l’arrière d’un tracteur compact (3 points), l’ensemble des modèles disponibles sur le marché avancent également assez vite sur le terrain (environ 10 km). Il faut compter environ 1 heure pour brosser et décompacter un terrain.