Compteur, pluviomètres, anémomètres
Dans le regard d’électrovannes,
il est conseillé d’installer un compteur volumétrique de 1 à 2’’ sur la canalisation primaire qui, connecté au programmateur, estime les consommations réelles et détecte les fuites éventuelles. A la différence d’un
débitmètre qui permet de déterminer s’il y a ou non une fuite à un instant t, le compteur volumétrique donne un débit cumulé. La quantification des pertes est donc plus précise.
Autres dispositifs :
les pluviomètres, sources d'économies d'eau. Savez-vous qu’
il ne coûte qu’une cinquantaine d’euros ? Malheureusement,
trop de collectivités n’en sont pas équipées. Sans doute par méconnaissance, mais aussi par peur d’être en possession d’un outil trop compliqué à gérer, ce qui n’est absolument pas le cas.
Exemple, pour les plus sceptiques : prenons une surface engazonnée de 8 000 m², arrosée avec l’eau du réseau (environ 4 €/m3). Si l’ETP est évaluée à 5 mm/jour, alors les quantités d’eau à apporter seront de 8 000 x 0,005 = 40 m3/j. Soit 40 x 4 = 160 €/jour ! S’il pleut et que le système d’arrosage est enclenché, c’est de l’eau et de l’argent perdus ! A 50 euros le pluviomètre, l’équipement est rentabilisé en moins d’une journée ! D’autant plus qu’un pluviomètre n’est pas difficile à installer, car le programmateur auquel il est relié possède toujours des contacts secs où se branchent les deux fils du pluviomètre.
Equipements d’importance : les anémomètres, qui déterminent la force du vent, et les sondes qui mesurent la température, la salinité et l’humidité (les trois à la fois souvent). La température donne des indices sur l’ouverture des stomates, le développement des maladies, l’heure et la fréquence d’arrosage... Quant à la salinité, elle traduit un déséquilibre nutritif lorsqu’elle est en excès. Autant de données qui affinent l’arrosage.