En introduction, Armelle Merle, gérant d’AM Sport Conseil a évoqué le rôle d’un AMO pour aider une collectivité à maîtriser les consommations. Pour l’eau, elle préconise, par exemple, d’arrêter d’utiliser l’eau potable pour des usages techniques mais plutôt les eaux grises, optimiser la filtration et le traitement d’eau, concevoir de manière raisonnée les bassins (profondeur et usage), développer l’usage de l’ultrafiltration… Pour les énergies, elle conseille une réflexion en coût global, favoriser le mix énergétique, utiliser le process de la piscine pour s’auto-alimenter, intégrer les énergies renouvelables et/ou les énergies fatales…
Les solutions énergétiques
L’optimisation du fonctionnement d’une piscine publique passe par des solutions énergétiques performantes. Par exemple, la société
SunValue a présenté ses capteurs solaires pour chauffer les piscines : en polypropylène, la fabrication par surmoulage minimise les connections et réduit donc les risques de fuites. Le prix au m2 des capteurs solaires thermiques est inférieur à 100 €. Leur poids léger (moins de 6 kg/m2) demande une structure plus légère et moins coûteuse par rapport au photovoltaïque. De plus, les frais de maintenance sont faibles.
En outre,
Sunny Shark a mis en avant le pilotage actif et participatif car
« exploiter la piscine comme avant n’est plus une option viable ». Sans travaux lourds, le système Smart Pooling® permet d’économiser jusqu’à 30 % des consommations énergétiques de votre piscine, tout en améliorant le niveau de confort.
Les solutions techniques
D’autres sociétés ont présenté leur savoir-faire technique, avec des matériaux ou produits à privilégier. C’est le cas de Berndorf Bäderbau qui a vanté les mérites des bassins en inox du point de vue écologique : aussi bien à la construction (à partir de matériaux recyclés, utilisation de moins de béton…) jusqu’à l’exploitation (pas de perte d’eau, aucun travaux de réhabilitation en cours de vie…).
De son côté, Hexagone Manufacture a présenté des équipements participant également à l’optimisation de fonctionnement : un robot de piscine avec un module complémentaire pour récupérer le biofilm contenu dans les 5 cm du fond de la piscine ou encore une couverture thermique pour les bassins extérieurs.
Par ailleurs, l’architecte Corinne Boulet a évoqué l’importance d’un espace bien-être comme une véritable valeur ajoutée pour un établissement aquatique, notamment en se démarquant de l’offre concurrentielle, en décuplant les animations ou en crénant des expériences nordiques dedans-dehors.