L’autonomie énergétique est un sujet brulant pour l’ensemble des collectivités qui réfléchissent à optimiser les consommations de leurs nombreux équipements, notamment sportifs. La semaine dernière avait lieu lors de son assemblée générale de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) et, sans surprise, l’autonomie énergétique fut au centre des échanges. D’autant plus que l’événement se déroulait à Briançon, souvent citée en exemple pour sa politique menée en matière énergétique.
Des mesures rapides pour sauver la saison hivernale
Sans surprise, la hausse des prix des énergies entraîne des conséquences importantes pour les stations de montagne du fait de leur activité saisonnière hivernale et d’une consommation de l’électricité condensée sur une période où elle est très élevée au niveau national. Après la période de crise sanitaire, c’est une nouvelle situation très difficile que doivent gérer les communes possédant une station de montagne.
Ainsi, comme d’autres associations d’élus avant elle, l’ANMSM demande une décorrélation rapide des prix du gaz et de l’électricité ainsi que l’établissement d’un prix plafond acceptable pour le Mégawatheure (MWh) afin de sécuriser les prochains mois. En l’état, aucune collectivité ne pourra absorber le coût supplémentaire de ces hausses de tarifs.
« Les communes supports de stations de montagne vont mettre en place, à l’image des entreprises, des plans d’économie d’énergie visant à réduire d’au moins 10 à 15 % la facture énergétique. L’Etat doit s’engager à donner de la visibilité aux stations » a indiqué Jean-Luc Boch, président de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne.