Fruit de divers échanges au sein de sa commission « Sport Durable », l’Association Nationale Des Elus en charge du Sport (ANDES) vient de publier une contribution de 20 propositions pour optimiser les consommations énergétiques. Elles concernent aussi bien le court terme que le moyen et long terme.
Les propositions conjoncturelles à moins de deux ans
A court terme, l’ANDES soumet une douzaine de propositions très concrètes pour lutter rapidement face à cette crise énergétique. Bien évidemment, l’association cible la sobriété des piscines, avec notamment la suppression de l’obligation de vidange annuelle ou l’orientation vers une obligation de résultats plutôt que de moyens.
Les autres équipements sportifs sont également ciblés, avec l’idée de réduire de 2 degrés le chauffage au sein de ces installations en hiver, mais aussi la mise en place d’une graduation sur quatre niveaux pour adapter la fréquentation selon la disponibilité de la ressource énergétique.
Bien évidemment, les élus évoquent également l’aspect financier avec la volonté de créer un fonds « urgence relamping sportif » sur la période 2022-2024 (dans un premier temps) pour la mise en place d’un éclairage LED dans les salles et stades. L’ANDES propose aussi de simplifier l’attribution des aides de l’Etat pour les projets économes en énergies.
En outre, les élus pointent également les efforts à réaliser au niveau du sport professionnel concernant l’ajustement de l’éclairage des stades, ainsi que la luminothérapie et le chauffage des pelouses.
Les propositions structurelles à plus de deux ans
A plus long terme, l’ANDES évoque diverses solutions, comme la création d’un référentiel énergétique comme prérequis à la sobriété énergétique des équipements sportifs ou la création d’un plan de financement et de déploiement d’énergies renouvelables sur les toitures et les parkings des structures sportives.
Par ailleurs, l’association émet l’idée de conventionner un objectif chiffré de sobriété énergétique avec les associations utilisatrices des installations. Elle souligne aussi l’importance d’amplifier la formation à la sobriété énergétique des agents gestionnaires de ces infrastructures, mais aussi les élus.
Enfin, la dernière proposition propose de renforcer le rôle de la Cerfres concernant l’impact énergétique des réglements fédéraux relatifs aux équipements.
Retrouvez l’article complet dans notre magazine de novembre-décembre.