A l’heure actuelle, entre la hausse des prix, l’objectif de l’Etat de réduire de 10 % les consommations énergétiques des collectivités et le décret tertiaire (réduction de 40 % les consommations d’ici 2030), de nombreux gestionnaires de piscines publiques cherchent des solutions pour réduire sensiblement leurs consommations énergétiques : aussi bien à court terme (pour cet hiver) qu’à plus long terme. Pour rappel, une piscine consomme entre 1 500 et 4 000 kWh/m2 de bassin…
Ainsi, la société
Ecotropy vient de publier un guide où elle aborde les différentes pistes possibles avec des éléments objectifs, et parfois en combattant certaines idées reçues, à travers trois profils types de piscines.
Quelles économies pour les réductions de températures ou d’amplitude ?
Concernant la réduction des températures de l’eau,
Ecotropy indique, par exemple, que baisser la température de 2°C d’un bassin intérieur entraîne une économie moyenne de 45 MWh (soit 2 à 4 %) et de 65 MWh pour une baisse de 1°C dans un bassin extérieur. De plus, la suppression d’un créneau bébés nageurs (eau à +4°C) équivaut à une économie moyenne de 70 MWh (entre 3 et 6 %).
A l’inverse, la société précise que réduire la température de la halle bassin est en général une fausse bonne idée. En effet, diminuer la température de 1°C fait augmenter de 3 % les consommations totales, soit l’équivalent de 40 MWh/an.
En outre,
Ecotropy précise que les fermetures les plus efficaces sont celles de plusieurs jours. Par exemple, fermer un bassin intérieur une semaine/mois représente 45 MWh d’économie (1,5 à 4 %) en moyenne et 70 MWh (entre 3 et 6 %) pour une fermeture d’un mois en hiver. Bien évidemment, les économies sont encore plus importantes pour un bassin extérieur : une fermeture de 2 jours/semaine a pour conséquence une baisse de consommation moyenne de 160 MWh (6 à 12 %). La simple réduction d’amplitude horaire à 12h-18h entre novembre et mars) entraîne une économie moyenne de 222 MWh (9 à 16 %).
Des économies sur le long terme
En parallèle des actions à court terme, une réflexion globale à long terme doit également être mise en place par les gestionnaires. Par exemple, en améliorant les performances énergétiques de l’enveloppe du bâtiment, en installant des dispositifs de contrôles, en adaptant es locaux à un usage économe en énergie ou encore en se dotant d’un outil de pilotage. Cette dernière action est justement proposée par
Ecotropy qui commercialise DataPool : une solution qui collecte les données de consommation, de météo et d’usages puis les analyse grâce à un jumeau numérique afin d’optimiser les performances énergétiques et réduire les consommations (jusqu’à 25 % sans autre investissement).
Vous pouvez télécharger le guide complet d’
Ecotropy ci-dessous afin de bénéficier de nombreux conseils et informations.