Les
biostimulants entrent dans la catégorie des MFSC (Matières Fertilisantes et Supports de Culture). Contrairement aux autres familles de fertilisants, il n’existe pas de normes d’application obligatoires pour les
biostimulants. Chaque spécialité doit donc posséder sa propre Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). C’est pourquoi, les utilisateurs potentiels trouvent des préparations microbiennes homologuées, des stimulateurs de croissance homologués, des substances humiques homologuées…, mais en aucun cas, des
biostimulants homologués. Toutefois, depuis juillet dernier, L’Union Européenne se dote enfin d’un règlement unique régissant la mise sur le marché des matières fertilisantes et des supports de culture. Ce qui inclut les biostimulants, tels que ceux proposés par
Compo. Entré en vigueur le 16 juillet dernier,
le règlement UE 2009/1009 ne modifie en rien les normes propres à chaque pays. «
Toutes les normes qui s’appliquaient jusqu’à présent au niveau national sont toujours effectives. Par conséquent, un biostimulant autorisé en Allemagne ou en Espagne doit donc toujours répondre aux règles françaises pour être commercialisé dans notre pays » insiste Laurent Largant, directeur du syndicat Afaïa.
Un article complet sur le sujet a été publié dans Espace public et Paysage n°222.
Conséquence, des
biostimulants vendus via les AMM, et des biostimulants CE vendus via le UE 2019/1009 coexistent désormais sur le marché français. Pour l’utilisateur final, «
il n’y a pas de grande différence d’un point de vue technique » précise le directeur d’Afaïa. «
Via des voies très différentes, les deux systèmes (AMM et CE) aboutissent au même résultat en termes de garantie d’innocuité et d’efficacité. L’intérêt du CE pour les acheteurs est plutôt dans l’offre de biostimulants, qui va être beaucoup plus large, et plus homogène entre les pays (réduction des distorsions de concurrence entre les producteurs des différents états) » indique-t-il.