D’importantes économies actuellement…et dans le futur !
Dans un premier temps, ils ont rappelé que le coût (hors abonnement) d’un kWh de gaz naturel (0,05 € HT avant crise, 0,075 € HT aujourd’hui et peut-être demain à 0,12 € HT si les prix augmentaient encore de 50 %) et d’un kWh d’électricité (0,10 € HT avant crise, 0,18 € HT aujourd’hui et peut-être demain à 0,27 € HT). De même ils ont insisté sur le fait que les pertes par l’évaporation des bassins représentent près de 55 % des énergies de chauffage. En effet, un bassin de 25 x 12,5 m « calme » perd 36 L d’eau/heure contre 120 L lorsqu’il est occupé…
Avec l’exemple de cette piscine, abaisser la température moyenne des bassins de 1°C (à 26,5 °C au lieu de 27,5 °C) permettrait d’économiser 216 011 kWh, soit 16 201 € actuellement et près de 26 000 € si les prix continuaient à augmenter. De même, la couverture des deux bassins hors occupation et la vidange de la pataugeoire en bâche tampon (hors occupation également) entraîneraient un gain de 370 007 kWh, soit 27 750 € aujourd’hui et potentiellement 44 401 € demain.
Par ailleurs, concernant le traitement de l’air, la mise en place d’une ventilation double flux avec récupération d’énergie (70 % de rendement) favoriserait un gain de 87 894 kWh, soit 6 592 € aujourd’hui et potentiellement 10 547 € demain.
D’autres idées ont été présentées, comme l’utilisation de douches hydro-économe (6L/minutes au lieu de 12 L), des moteurs de pompes classés IE4 au lieu de IE2 ou encore des déchloraminateurs.
D’autres solutions ont été présentées par certaines sociétés, comme
Bio-UV,
Cifec, Gâche Chimie, Onsen ou encore
Syclope.
De manière générale, si un gestionnaire de piscine souhaite optimiser les consommations énergétiques de son établissement, il doit impérativement connaître ses consommations théoriques, suivre au quotidien ses consommations, réduire le nombre de remplissage ou encore mettre en place des outils dynamiques de suivis.