Dans un premier temps, choisir la forme juridique pour son projet est une étape essentielle car il engage sur le long terme. C’est ce qu’à présenté Sylvain Salles (Axone Droit Public). Il a rappelé que toutes les formes juridiques présentent des avantages et des inconvénients. Ce choix doit s’apprécier au cas par cas en fonction de l’équipement concerné.
En parallèle, Philippe Coffineau (GCC) a effectué un zoom sur les différents modes opératoires (MOP, marché public de conception réalisation, marché global de performance, concession de travaux) et les conséquences pour un constructeur.
Les aspects architecturaux et techniques
Deux architectes ont évoqué le rôle essentiel qui est le leur dans ce type de projet. Tout d’abord, François-Xavier Decré (AP-MA Architecture) a décrit des missions de plus en plus « acrobatiques », entre la compréhension des enjeux, la transposition du programme en plan avec l’optimisation des fonctionnalités, la mise en place d’une architecture bioclimatique qui s’insère dans le site et rentre dans le budget, l’intégration des dernières normes, les modifications liées au budget (et désormais à l’inflation) ou encore les imprévus de plannings durant les travaux.
De son côté, Guillaume André (Marc Mimram Architectures) s’est concentré sur la réalisation avec plusieurs aspects incontournables à prendre en compte : l’orientation du bâtiment, la gestion des volumes, l’optimisation de l’enveloppe pour consommer le moins possible d’énergie ou encore le choix des matériaux.
En complément, Adrien Popieul (Projet Ingénierie) a insisté sur le fait qu’il « ne fallait pas faire de la technique pour de la technique, mais être au service du confort des différents usagers, de la performance énergétique et environnementale, de la sobriété financière (en coût global), mais aussi de la maintenabilité et de la durabilité des installations ».
Les aides liées aux certifications CEE
Par ailleurs, Alain Klein (Aqua Koncept) a rappelé que plusieurs certifications CEE étaient destinées aux projets de réhabilitation tertiaires dont les piscines, notamment dans les domaines de l’isolation, de récupération d’énergie, la mise en œuvre de GTC/GTB sur les systèmes de chauffage… Certains « coups de pouce » ont été prolongé pour la 5ème saison : c’est par exemple le cas du Coupe de pouce chauffage tertiaire venant bonifier le remplacement des systèmes de chauffage (locaux et eau chaude sanitaire) non performants (charbon, fioul, gaz autre qu’à condensation) par le raccordement à un réseau de chaleur ou la mise en place d’équipement type chaudières et pompes à chaleur.
D’autres sujets ont également été évoqué lors de cette visio table ronde : le design thinking et design actif pour la programmation (Anthony Martinez de D2X International), les aires de jeux aquatiques ludiques pour se différencier (Bastien Berger d’
Aqua Pro Urba) ou encore la méthanisation (Dominique Pavy de GrDF).