Prévisions
Les prévisions saisonnières de MétéoFrance indiquent des températures conformes aux normales de saison. Aucun scénario n’est privilégié pour les précipitations à l’exception d’un scénario plus sec sur le nord-est de la France.
Concernant les nappes réactives, les tendances de ces prochaines semaines dépendront exclusivement des pluies infiltrées, et donc des cumuls pluviométriques. En cas de précipitations suffisantes, de nouveaux épisodes de recharge devraient être enregistrés. Les situations pourraient alors commencer à s‘améliorer. Si les pluviométries sont déficitaires, la vidange pourrait se poursuivre ou reprendre sur les secteurs impactés. La situation des nappes se dégradera notamment sur les nappes les plus réactives et celles fragilisées par un étiage tardif et sévère.
Concernant les nappes inertielles du Bassin parisien, la phase de vidange ralentit voire est stoppée en octobre. Ce constat laisse présager que la recharge hivernale devrait s’amorcer prochainement. Cependant, les déficits pluviométriques enregistrés en octobre pourrait repousser le début de la recharge, notamment en cas de pluies déficitaires en novembre. L’état des nappes ne devrait que peu évoluer ou se dégrader légèrement si les pluies restent insuffisantes.
Pour les nappes inertielles du couloir Rhône-Saône, la vidange est toujours active et les faibles pluies d’octobre ne devraient pas permettre d’inverser les tendances en novembre. Le début de la période de recharge ne devrait pas survenir avant décembre voire janvier, si les pluies des prochaines semaines sont suffisantes. En effet, les temps de réaction entre une pluie efficace et une hausse de niveau peuvent être de plusieurs semaines et jusqu’à trois mois. La situation ne devrait que peu évoluer courant novembre voire poursuivre une lente dégradation.
L’unique solution pour préserver l’état des nappes, et ainsi maintenir la continuité entre eaux souterraines et eaux superficielles et préparer l’année 2023, serait donc de limiter les prélèvements en eau...