Les collectivités sont fortement impactées par la hausse des prix de l’énergie, notamment concernant la gestion de leurs équipements sportifs intérieurs. Bien évidemment, les piscines publiques, très énergivores, sont les premières concernées.
Des solutions pour diminuer les coûts
La grande majorité des gestionnaires (collectivités comme délégataires) vont mettre (ou ont déjà mis en place) certaines de ces consignes pour optimiser leurs consommations. D’autres ajoutent une gestion plus précise de leur équipement en faisant appel à des sociétés spécialisées comme
Ecotropy ou
Sunny Shark.
Plusieurs fermetures prévues
Malheureusement, ces solutions ne vont pas permettre de garder ouvert l’ensemble des établissements aquatiques publics de l’Hexagone. En effet, plusieurs responsables de piscines ou élus ont pris la parole dans la presse locale pour alerter sur la hausse des coûts des fluides (eau, gaz, électricité…) : désormais, ils peuvent représenter entre 50 et 60 % des charges contre 25 ou 30 % auparavant.
Ainsi, quelques dizaines de piscines (entre 50 et 100 ?) vont fermer durant cet hiver. Pour l’instant, la très grande majorité se trouve dans la partie nord de la France (au nord de Lyon) dont une majeure partie en région Ile-de-France. Certaines le seront entièrement durant les 3-4 mois d’hiver, totalement ou partiellement, à l’image des piscines qui fermeront leur bassin nordique. D’autres ne seront plus accessibles durant une période moins longue : de 2-3 semaines à 3 mois.
Les stratégies sont différentes, mais ces fermetures, même si elles ne représentent qu’un faible pourcentage par rapport aux 4 000 piscines publiques françaises, démontrent qu’il est urgent de trouver des solutions pérennes pour proposer un service public continu. Car il est important de rappeler que derrière chaque fermeture, ce seront plusieurs centaines d’enfants qui ne pourront plus suivre les cours de natation, mais aussi des clubs et des usagers grand public qui n’exerceront pas leur activité durant plusieurs semaines voire mois.