Parfaitement dimensionnées en fonction des contraintes hydrauliques, les grilles et plaques d'égout évacuent rapidement les eaux de pluie et de ruissellement tout en fermant l’accès aux réseaux souterrains. Généralement, ces équipements en fonte se font discrets, hormis au passage d’un véhicule, qui déclenche parfois un claquement caractéristique si la grille est non conforme, mal installée ou non équipée d’un dispositif anti-bruit.
Cadre règlementaire
Les grilles, plaques d’égout et regards répondent à la norme NF EN 124, intitulée « dispositifs de couronnement et de fermeture pour les zones de circulation utilisées par les piétons et les véhicules – Principes de construction, essais types, marquage, contrôle de qualité ». Plusieurs classes de produits, associées à autant d’usages, sont répertoriées :
- B125 (résistance à 125 kN) : trottoirs, zones piétonnes, aires de stationnement et parkings ;
- C250 (résistance à 250 kN) : caniveaux des rues et le long des trottoirs :
- D400 (résistance à 400 kN) : routes, rues piétonnes, aires de stationnement ;
- E600 (résistance à 600 kN) : zones portuaires ;
- F900 (résistance à 900 kN) : aéroports.
L’Afnor, qui vérifie que tous les points de la norme soient respectés, impose également des exigences supplémentaires comme des essais routiers. A savoir, par exemple, pour un produit classé D400, une résistance à 3 000 véhicules/jour, roulant à 80 km/h, pendant 3 mois.
Enfin, conformément aux décrets nº 2006-1657 et 2006-1658 et à l'arrêté du 15 janvier 2007, relatif à l’accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite (PMR), l’espacement des barreaux des grilles doit être inférieur à 20 mm.