Pour la 12e année consécutive, la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) publie, en collaboration avec l’institut IPSOS, son Baromètre Sport-Santé.
Activité sportive : une durée de pratique en hausse
Parmi les informations à retenir : pratiquer une activité physique reste la résolution n°1 de 32 % des Français en 2023. Depuis 2021, cette bonne résolution chute progressivement. Néanmoins, près de 7 Français sur 10 (69 %) déclarent pratiquer une activité sportive, un indicateur qui augmente depuis l’an dernier et qui va même au-delà du niveau d’avant crise sanitaire (2019). De plus, parmi-eux, la durée moyenne de la pratique augmente et n’a jamais été aussi importante : 4,6h/semaine en moyenne (contre 3,7h/semaine en 2021). Dans le détail, les hommes pratiquent, en moyenne, 5,3h/semaine (+1h par rapport à 2021) contre 3,9h/semaine pour les femmes (0,7h par rapport à 2021). De plus, la durée de pratique sportive est également inégale entre les régions : 3,9h/semaine pour les habitants des Hauts-de-France et jusqu’à 5,7h/semaines pour la population bretonne.
L’inflation impacte la pratique sportive
Par ailleurs, 50 % des Français déclarent que l’inflation les a déjà amenés à renoncer à participer à un événement sportif, mais aussi à prendre ou renouveler un abonnement sportif ou encore acheter de nouveaux équipements. De plus, un tiers de ceux qui en avaient l’intention ont renoncé à prendre ou renouveler un abonnement sportif (34 %).
Autre point alarmant : l’inflation impacte aussi la pratique sportive des enfants et leurs achats d’équipement. En effet, 42% des parents déclarent que l’inflation les a amenés à renoncer, au moins une fois, à acheter de l’équipement pour leur enfant, les inscrire à un évènement sportif, ou prendre ou renouveler l’abonnement sportif de leur enfant.
« Presqu‘un quart des Français a dû renoncer à prendre ou renouveler un abonnement sportif en 2023 à cause de l’inflation … encore plus alarmant certains ont dû y renoncer aussi pour leurs enfants ! Dans ce contexte, notre Fédération est plus que jamais mobilisée. Sa mission, qui est inscrite dans ses statuts, est de rendre accessible la pratique physique et sportive à tous les publics. Nous avons donc mis en place des programmes destinés aux personnes exclues de l’activité sportive pour des raisons d’âge, de santé, mais aussi de difficultés sociales, d’éloignement territorial ou de handicap physique » a indiqué Marilyne Colombo, Présidente de la FFEPGV.