L’application du désactivant permet de retarder la prise de la couche cimentaire superficielle pour laisser apparaître, après lavage sous pression, les granulats présents dans la masse du béton. A noter : ce protocole est différent des bétons lavés, qui exigent un lavage immédiat au jet d’eau sur le béton frais, de sorte à enlever le mortier frais de surface pour laisser apparaître les granulats. Nuance donc.
Des produits spécifiques
Tous les produits de cure, dont les désactivants, doivent être conformes aux normes NF P 18-370, NF 085 et NF EN 13 877.
Immédiatement après le lissage à la taloche flamande, le produit désactivant doit être appliqué à l’aide d’un
pulvérisateur. Pour rappel,
il existe un désactivant spécifique pour chaque coupure de granulat. Par exemple, des produits dédiés uniquement aux granulats de 6 à 15 mm (et pour une profondeur d’activation de 2 à 4 mm.
En moyenne, il faut compter environ 1 L pour 4 m2 sous une pression minimum de 2 bars. Aujourd’hui, la tendance est aux formulations ‘biodégradables’. Ce sont généralement des produits en phase aqueuse, limitant considérablement les pollutions indirectes lors du nettoyage.
Lavage
Environ 24 h plus tard, la laitance superficielle est enlevée avec un nettoyeur haute pression (ou dans l’idéal avec une machine aspiratrice). S’en suit un rinçage superficiel à l’eau claire, afin de dévoiler à fleur de béton tout l’éclat des granulats sous-jacents. Le lavage ne doit pas être trop précoce pour éviter les déchaussements des granulats, ni trop tardif pour éviter un aspect ‘pas assez creusé’ du revêtement.
Opération suivante : la confection des joints…