Plusieurs raisons motivent les gestionnaires de stades à mettre en place une stratégie d’arrosage visant à limiter au strict nécessaire les apports d’eau. La première : réaliser des économies budgétaires, à l’heure où toutes les dépenses sont scrutées de (très) près par les collectivités. Cela concerne particulièrement les stades irrigués avec de l’eau du réseau, qui se négocie aujourd’hui en moyenne à plus de 4 €/m3. Deuxième raison : participer à l’effort collectif consistant à préserver, par souci environnemental, le moindre mètre cube d’eau. Enfin, troisième raison : magnifier les pelouses. Car, c’est bien connu, un bon arrosage, dans des justes proportions, engendre nécessairement une belle pelouse.
Caractéristiques d’un asperseur
Voici les principales caractéristiques d’un asperseur qu’il est important de connaître afin d’installer les arroseurs dans les règles pour minimiser les consommations :
-la portée : Au-delà de 18 m de portée, il convient de s’équiper d’arroseurs d’1 pouce, voire plus, dotés d’une ou plusieurs buses ;
-la pluviométrie : comprise 10 et 15 mm/h, la pluviométrie des arroseurs est un paramètre essentiel pour ajuster les temps d’arrosage en fonction de l’ETP journalière à combler ;
-le débit : il est fonction de la portée : pour 15 m de portée, il sera d’environ 2 m3/h.
-la pression : la pression, et indirectement le débit, doit être suffisante, en particulier pour les arroseurs de grande portée. Elle doit également coïncider avec celle du réseau sur lequel les asperseurs sont connectés.
Des configurations économes en eau
Il est admis que plus le nombre de lignes (et donc d’arroseurs) augmente, plus l’arrosage est précis. Sous réserve, bien entendu, d’installer des électrovannes pour séparer les lignes suivant l’angle d’arrosage des asperseurs. Pour s’affranchir de cela, l’idéal est d’installer des asperseurs à électrovanne incorporée. Après, tout dépend des budgets alloués à l’installation ou la rénovation d’un système d’arrosage.
Au final, la préservation de la ressource en eau repose sur des règles simples d’implantation (recoupement optimal des jets, respect du débit, de la pression, de l’ETP mesurée...). Restent les budgets disponibles, qu’il faut savoir défendre dans les collectivités en soulignant l’importance des économies d’eau grâce à des systèmes d’arrosage performants.
Retrouvez plus d’informations dans l’article du numéro de novembre-décembre de
Terrains de Sports.