Les 1 480 noyades enregistrées entre juin et septembre 2021 (source : Santé Publique France rappelle que le savoir nager est un enjeu de sécurité publique. De plus, la loi du 2 mars 2022, qui vise à démocratiser le sport en France, inscrit le savoir nager comme un des savoirs sportifs fondamentaux dans les programmes de l’école primaire. Les plans nationaux de formation « de l’aisance aquatique au savoir nager » ont incité chaque académie à s’interroger sur des mises en œuvre territoriales.
Construire un travail collectif
Ainsi, l’académie de Toulouse a mis en place un comité de pilotage pluri-catégoriel « afin de rendre plus cohérentes et plus lisibles les actions départementales sur l’ensemble du territoire » indique-t-elle. Pour cela, elle a organisé un séminaire avec l’ensemble des acteurs et des partenaires. L’objectif ? Bâtir des perspectives ensemble autour du savoir nager en tenant compte des spécificités de chacun des territoires. Vincent Hamelin, directeur de développement des pratiques et de la santé au sein de la Fédération Française de Natation, et Ana de Sousa Rosa, chargée de développement des pratiques secteur apprentissage au sein également de la FFN étaient les grands témoins de la journée.
Plusieurs tables rondes et ateliers étaient organisés
Dans un premier temps, les participants se sont interrogés sur les leviers facilitant l’apprentissage de l’aisance aquatique et atteindre la cible de 100 % au savoir nager : approche pluri-catégorielle des classes bleues, mise en place d’outils pédagogiques dynamiques ou encore utilisation de ressources numériques (capteurs audio, réalité virtuelle…).
Ce fut également l’occasion d’aborder l’accompagnement de la FFN, mais aussi d’évoquer le développement des bassins mobiles (leviers et freins).
Enfin, l’ensemble des partenaires ont travaillé ensemble pour affiner le projet départemental de l’aisance aquatique au savoir nager à partir d’un canevas académique.