Avec l’aide des réseaux de l’Andiiss, Asporta, Ville Active et Sportive et du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, l’Andes a réalisé un sondage flash (deux questions posées entre 9 au 13 janvier 2023) sur les causes des fermetures actuelles des piscines en France ainsi que les fermetures prévisionnelles.
Ce sondage a recueilli 216 réponses des collectivités locales, intercommunalités, et autres gestionnaires d’équipements (CREPS, Délégataires), avec une large représentativité territoriale métropolitaine.
Aucune fermeture actuelle pour 79 % des sondés…
D’après les réponses, 79 % des gestionnaires répondent ne pas connaître de fermeture d’établissement ou de bassins. Parmi les 21 % des sondés répondant par l’affirmative, 12 % indiquent que c’est en raison des coûts de l’énergie, 7 % pour des travaux de prévus de longue date et 2 % pour des travaux de rénovation énergétique.
Sans surprise, les choix des fermetures se portent en priorité vers les piscines jugées énergivores. De plus, la fermeture des bassins extérieurs uniquement est fréquente, étant considérés comme étant plus énergivores et moins fréquentés l’hiver. Dans certains territoires intercommunaux, les élus ont fait le choix d’une fermeture partiel de quelques complexes pour limiter le coût budgétaire de fonctionnement, tout en maintenant un service public minimal. Enfin, en moyenne, la durée de fermeture provisoire est d’un à deux mois.
…ni aucune à venir d’ici l’été pour 83 %
Durant les prochains mois à venir, et ce jusqu’à la période estivale, 83 % des gestionnaires ne prévoient pas de fermeture. Parmi les 17 % indiquant une fermeture, ce sont principalement pour des raisons économiques et énergétiques, mais également pour arrêt technique et de vidange, des travaux de sobriété énergétique, ou encore la réduction de l’amplitude horaire voire la fermeture des espaces de balnéo et des créneaux qui nécessitent une température élevée (bébé nageur).