Tout d’abord, les gestionnaires de l’espace public disposent de corbeilles évasées, dont la silhouette générale ressemble à une ‘tulipe’, d’où ce nom qu’on leur attribue parfois. Ajourés, discrets, transparents dans l’espace public, ces modèles sont disposés un peu partout en ville, notamment dans les parcs et les jardins. Autres types de corbeilles, les formes cylindriques, les semi-cylindriques, les carrées, les troncs pyramidaux, les versions murales, bipodes… Souvent imprimé de motifs découpés au laser, l’ensemble de ces corbeilles se transforment en véritables objets urbains, y compris les modèles ‘Vigipirate’, dont la structure est composée d’une vrille minimaliste en guise de bac. Des fabricants proposent même des corbeilles à ‘boîtes à pizza’.

 

Dans la plupart des cas et avec plus ou moins de fantaisie, une corbeille est composée d’un couvercle fermé ou non par un loqueteau à ressort, d’un montage sur charnière, d’un bac de réception et/ou de vidange et d’un habillage monté sur châssis (optionnel). Des éteignoirs sont parfois présents, souvent en option.

 

Inox, acier thermolaqué, pin classe 4, polyéthylène moulé, plastique recyclé… La plupart des matériaux qui composent habituellement les mobiliers urbains sont utilisables pour façonner des corbeilles de propreté.

 

La couleur n’est pas anodine, car les corbeilles, notamment les bi- ou tri-flux, doivent être visibles et inciter au tri en l’espace d’un seul geste, celui de jeter un déchet. Par exemple, les peintures polyuréthane qui habillent les couvercles sont d’un côté jaunes pour le tri des déchets plastiques, et de l’autre vertes pour le ‘verre’. De simples écrits, découpés dans les tôles d’acier du couvercle, ou des pictogrammes, représentant, par exemple, les contours d’une bouteille plastique ou un mégot, indiquent clairement à l’usager où jeter ses déchets. Des messages qui ont l’avantage d’être compris dans toutes les langues. On ne peut pas se tromper ! Concernant la structure même des corbeilles, les couleurs sobres, mates et légèrement texturées sont très prisées pour leur raffinement, ce qui n’empêche pas certains fabricants, plus audacieux, de proposer des ossatures de corbeilles teintées de jaune, de rouge, de bleu parfois, mais rarement de couleurs trop vives.

 

De quelques litres à plusieurs dizaines (30 à 75 L en moyenne), la contenance des bacs de vidange ou des sacs (dans le cas des corbeilles ‘Vigipirate’) doit être adaptée aux volumes potentiels de déchets habituellement ramassés en un laps de temps donné, correspondant à la fréquence des circuits de collecte. Exemple : une corbeille de 75 L peut contenir moins de 250 canettes, environ 70 bouteilles de soda, 150 ‘boules de papier’… Des valeurs à corréler avec le litrage des déchets habituellement récoltés tous les 2, 3…7 jours, voire plus.